Près de 200 enfants ont été initiés aux techniques du dessin et de la peinture grâce au programme Djokko. Initiative de l’Association pour le suivi et la défense des femmes malades mentales (Asfemm), le programme entamé le 15 mars a été officiellement clôturé par une exposition au centre culturel Maurice Guèye. «Nous sommes satisfaits des restitutions de nos travaux. Les enfants ont été très réceptifs durant l’initiation et les expositions que nous venons de visiter témoignent de leur niveau d’engagement», a salué Manel Ndoye, diplômé de l’Ecole des beaux-arts et co-formateur de la session de formation. «Puisque c’est une première, nous avons travaillé avec des élèves de l’école primaire Diorga Chérif et des enfants du centre l’Avenir de l’enfant. Nous avons travaillé sur un projet d’initiation sur les bases du dessin et de la peinture. Leur faire connaître les couleurs primaires et aussi les préalables pour esquisser et prendre des lignes et à partir de ces lignes construire une image un portrait. Au dernier atelier, ils ont vu comment tenir un pinceau», a retracé l’artiste formateur en revenant sur le contenu de la session. Le coordonnateur de l’Asfemm pense déjà à la pérennisation de l’initiative. «Notre cible spécifique, c’est l’assistance aux femmes déficientes mentales, mais ça a été intéressant de mettre en place ce programme socio-culturel et éducatif qui participe à l’épanouissement des enfants. Nous allons voir comment le pérenniser», a soutenu Pape Ndongo Ndiaye. Outre les 450 productions réalisées par les enfants formés, des dessins des figures historiques de Rufisque, réalisés par Manel Ndoye, ont accompagné l’exposition qui a eu pour cadre le centre culturel Maurice Guèye.
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