La Fédération nigériane de football (Nff) a rejeté les accusations de corruption présumée déposées par le gouvernement fédéral contre son président, Amaju Pinnick, ainsi que quatre autres personnes.
La Nff a fait part de sa réaction hier mercredi après que le Groupe d‘enquête spéciale de la présidence (Spip) a engagé une procédure contre cinq responsables de la Nff auprès d’un Tribunal à Abuja.
Le porte-parole de la Nff, Ademola Olajire, a qualifié les accusations du gouvernement de frivoles et dénuées de tout fondement, car elles «ne visent qu’à scandaliser le Nff et ses dirigeants et rien de plus, afin d’induire en erreur les imprudents et les mal informés».
Pour le fond de cette affaire, le groupe a accusé le président de la Nff Amaju Pinnick, le première vice-président Seyi Akin­wunmi, le deuxième vice-présidente Shehu Dikko, le secrétaire général Mohammed Sanusi et un membre du Conseil d’administration Ahmed Yusuf Fresh de non-déclaration de leurs avoirs et de détournement de fonds de 8,4 millions de dollars, versés par la Fifa au titre des frais de participation du Nigeria à la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Avec Koaci