Le soutien aux femmes transformatrices est une des actions phare de la fondation Sococim. Depuis 5 ans en fait, la fondation de la cimenterie de Rufisque octroie des prêts sans intérêts ni caution à des groupements et associations de femmes établis dans le département et s’activant essentiellement dans la transformation des céréales. Hôte du Gie Jappoo Liggey  pour la remise d’un financement de 5 millions 100 mille francs, l’administratrice de la fondation Sococim a positivement apprécié les résultats notés dans le secteur. «La transformation des céréales, que ce soit au premier niveau avec la farine, au deuxième niveau avec les semoules, sankhal et autres et au troisième niveau avec la pâtisserie est une activité qui occupe beaucoup de femmes ici à Rufisque et nous voyons que c’est une activité qui est en plein développement», a expliqué Patricia Diagne. «Nous encourageons tous ces projets qui peuvent assurer de l’emploi à Rufisque et nous souhaitons que ça se développe encore», a-t-elle enchaîné. L’administratrice de la fondation Sococim s’est exprimée suite à une visite des installations des locaux du Gie basé à Gouye Mouride (Rufisque Est). D’une structure individuelle, la pâtisserie du Gie Jappoo Liggey spécialisée dans les beignets sucrés et salés emploie aujourd’hui, 17 personnes dont 4 hommes et utilise 5 tonnes de farine tous les quinze jours.
«Avec ce financement, nous allons accroître notre activité dans la production et par le recrutement d’au moins quatre autres personnes», a assuré la présidente Mariétou Ndoye. Une volonté que la fondation compte accompagner, à en croire Mme Diagne. «Il va falloir envisager une réorganisation de l’entreprise de sorte qu’elle puisse s’installer de manière plus professionnelle», a-t-elle soutenu. Elle a dans ce sillage, exhorté les actrices de la transformation céréalière à se préparer pour le pourvoi en produits des entreprises et personnes qui vont s’installer dans la ville nouvelle de Diam­niadio.
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