17h23 à la Place de la Nation : 

« Il  n’y aura rien, je vous le dis, il n’y aura rien « , a dit avec insistance le Sous-préfet Djiby Diallo, entouré de plusieurs policiers encagoulés dans ces déplacements aux environ de la place de la Nation. Djiby Diallo est venu pour faire respecter la loi.

16h53 à la Place de la Nation : Le rappeur Simon de Y’en a marre et plus de 15 autres manifestants ont été arrêtés.

16h16 à la Place de la Nation : La manifestation semble etre maitrisée par les Forces de l’ordre. Des grenades lacrymogènes sont lancées de temps en temps. Suivez le live vidéo.

15h 27 à la Place de la Nation: La Police est décidée à faire respecter l’ordre. Par conséquent, elle use de gaz lacrymogène pour disperser tout rassemblement.

La police fera respecter l’interdiction du préfet de Dakar de la marche de la plateforme Aar li nu book contre la spoliation des ressources, prévue ce vendredi 14 juin après-midi à la place de la Nation.

Les organisateurs, qui on animé une conférence de presse ce vendredi 14 juin 2019, ont décidé de braver l’interdit. Ils ont manifester contre vents et marées.

Alioune Badara Samb, le préfet de Dakar, motive cette décision sur 3 points :

  1. Menaces réelles de troubles à l’ordre public.
  2. Incitation à la violence à travers des propos irrévérencieux à l’endroit des institutions publiques. 
  3. Risque d’infiltrations par des individus malintentionnés.

A cet effet, la police nationale a pris toutes les dispositions pour faire respecter (de force ?) cette décision. Ce vendredi 14 juin 2019, les Forces de l’ordre sont déja sur place avec leur arsenal répressif.

 

Cette manifestation a été provoquée à la suite de la diffusion du documentaire de la Bbc accusant Aliou Sall, le frère du président de la République, d’avoir touché des pots de vin pour faciliter l’octroi du contrat d’exploration des blocs Cayar et Saint Louis offshore profond.

Plusieurs partis politiques de l’opposition avaient confirmé leur présence à cette marche.

Le procureur de la République a ouvert une information judiciaire pour faire la lumière. Un appel à témoins a même été lancé. Le député Ousmane Sonko, ancien candidat à la présidentielle de 2019, a répondu favorablement tout comme l’ancien premier ministre et co-signataire du décret d’approbation autorisant Petro-Tim à explorer du gaz et du pétrole, qui a soutenu s’être fait enduit en erreur par un faux rapport.