Affaires Petro Tim et Arcelor Mittal : La Fncl souhaite que Wade dise «sa part de vérité»

La Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) souligne que Me Wade a été le premier à dénoncer le scandale Petro Tim en 2014. C’est pourquoi elle souhaite qu’il dise «sa part de vérité» dans cette affaire. «Cette vérité, nous la devons au Peuple, à l’histoire», soutient-elle dans un communiqué. Et pas seulement d’ailleurs sur les contrats pétroliers et gaziers. «L’affaire Arcelor Mittal doit être dénoncée et tirée au clair au même titre que Petro Tim, pour avoir fait perdre des milliers de milliards de nos francs au Sénégal et avec la complicité du Président Macky Sall et de son ministre des Mines d’alors, Aly Ngouille Ndiaye», estiment Cheikh Tidiane Seck et Cie. La Fncl demande au secrétaire général du Pds de «prendre toutes les mesures requises, y compris une saisine de la justice nationale et internationale, aux fins de clarifier l’affaire Arcelor Mittal qui frise la haute trahison».
La Fncl dénonce aussi le report des Locales annoncé par la Commission du dialogue politique après un «consensus fort» entre les participants. «Conscient de l’impossibilité de son application pour les élections locales et de l’impopularité de son régime suite à la vérité sur l’affaire Petro Tim, face visible d’une gestion utérine du pouvoir, le Président Macky Sall se prépare à franchir le Rubicon en voulant reporter pour la deuxième fois les élections locales sous le couvert d’une parodie de dialogue national», dénoncent les cadres du Pds. Cheikh Tidiane Seck et ses camarades appellent «tous les démocrates à barrer la route, par tous les moyens, à ces manœuvriers qui ne règnent que par le mensonge et la manipulation des chiffres pour couvrir leur incapacité à gérer le Sénégal».
Sur l’arrestation de Guy Marius Sagna qu’elle trouve «arbitraire», la Fncl «regrette que la justice, levier suprême de notre Etat de droit, soit érigée en un instrument du régime de Macky Sall pour réprimer, écarter et humilier ou faire taire les Sénégalais déterminés à rester debout pour défendre le Peuple et ses intérêts». Et pour rendre à la justice son indépendance, elle déclare qu’elle «ne s’interdit aucun moyen de lutte, car la préservation de notre système politique est à ce prix».