Riyad Mahrez n’a pas joué dimanche contre Liverpool lors du Community Shield remporté par Manchester City aux tirs au but. L’entraîneur des Citizens, Pep Guardiola, a préféré écarter le milieu de terrain algérien pour lui éviter un contrôle antidopage. Explications.

Le virevoltant milieu de terrain de Manchester City n’a pas été de la fête, dimanche face à Liver­pool, lors du Community Shield remporté par les Citizens aux tirs au but (un partout lors du temps réglementaire). L’inter­national algérien a été mis au repos par son coach, Pep Guar­diola, craignant un contrôle antidopage sur son joueur, suite à une prise de médicaments durant la Coupe d’Afrique des nations, rapporte le site de la chaîne de télévision Eurosport dans un article publié ce lundi 5 août.
Pep Guardiola a affirmé ne pas connaître la substance ingurgitée par le néo-champion d’Afri­que et a donc décidé d’écarter son joueur craignant qu’il soit contrôlé positif. «Riyad m’a appelé et dit : je veux jouer contre Liverpool. Je lui ai répondu : Tu es plus que le bienvenu. Mais nous ne savons pas ce qu’il avait pris… comme médicaments», a affirmé le coach catalan. «Par conséquent, il existe un risque au contrôle antidopage parce que nos médecins ne savent pas exactement quels médicaments il avait pris (sic !). Heureu­sement, il sera de retour face à West Ham et tout sera normal à l’avenir», a ajouté Pep Guar­diola.
Reste à savoir si ce médicament venait à être connu, et supposons qu’il aurait pu être interdit par les règlements antidopage, pourquoi un tel produit n’est-il pas interdit par la Confé­dération africaine de football (Caf) ? Et si d’autres joueurs de l’Equipe nationale algérienne ont pris le même «médicament» ? Mystère.
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