Le Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (Progede 2), en plus d’être un outil de gestion des énergies traditionnelles et de substitution, a aussi facilité la création d’emplois. Lors d’un atelier auquel ont pris part des producteurs locaux, issus de différents villages, qui exploitent ces ressources, il a été constaté l’amélioration des conditions de travail des Groupements d’intervention économique affiliés.
L’aménagement participatif des forêts est aujourd’hui une source de création d’emplois verts et un levier important pour l’émergence au niveau local, voire international. C’est tout le sens de la validation des mécanismes de financement de production du bois-énergie et du dispositif pratique de mise en œuvre du manuel de gestion des camions des producteurs locaux tenu mercredi dernier. Organisé avec l’appui du deuxième Projet de gestion durable et participatif des énergies traditionnelles et de substitution (Progede 2), cet atelier, qui a réuni les responsables du réseau national des producteurs locaux, avait pour but de valider les mécanismes de financement, les dispositifs pratiques pour opérationnaliser le manuel de gestion des camions que les producteurs locaux ont acquis par le biais du projet. Cet atelier avait aussi pour objectif de concevoir un mécanisme de mobilisation de ressources afin d’organiser les producteurs locaux et de définir un schéma pratique d’application du manuel de gestion des camions. Il s’agit spécifiquement de valider un schéma pratique d’application du manuel de gestion des camions et un plan d’actions de mise en œuvre. Et aussi de décentraliser la gestion des ressources forestières par la mise en place d’une organisation opérationnelle, stable, pérenne et susceptible de porter la dynamique d’aménagement participatif des forêts. Un aspect qui a toujours été au cœur des préoccupations de la direction des Eaux et forêts. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, Alassane Ngom, responsable des opérations du deuxième Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (Progede 2), a souligné l’importance de ce programme. Selon lui, «c’est un atelier extrêmement important dans la mesure où cette organisation est en train de prendre racine dans l’exploitation des ressources forestières». «Vous savez qu’aujourd’hui au niveau local, il y a une émergence d’acteurs des producteurs locaux qui s’impliquent dans la gestion de la filière à travers les plans d’aménagement qui ont été élaborés. Et ces populations-là, qui habitent dans les zones d’intervention du projet, donc les forêts aménagées, sont une organisation partant un peu partout dans les villages. Aujourd’hui, elles sont allées jusqu’au niveau national avec un réseau en passant bien sûr par les régions où il y a une Fédération nationale», a-t-il expliqué. Par ailleurs, M. Ngom a soutenu que l’ambition va au-delà de la production du charbon de bois : il s’agit de la valorisation des produits forestiers non ligneux, le développement des activités génératrices de revenus concourant à la conservation des ressources notamment l’écotourisme, l’arboriculture, l’apiculture, etc. Se félicitant de ce projet, M. Ngom ajoute qu’il a permis aux populations de gagner des revenus consistants pour subvenir à leurs besoins.
Stagiaire