Le pays se déglingue et les dirigeants ont les yeux ailleurs. A force de n’emprunter que des parcours connus et qui sont les seuls bien entretenus, ils en oublient que le pays, ou même la capitale, ne se limite pas aux axes reliant les beaux quartiers. Tous les jours, les usagers des transports en commun et les automobilistes doivent slalomer entre des cratères lunaires et des fosses septiques qui coulent en permanence, tout en écoutant les dirigeants leur vanter l’avenir d’un pays de Cocagne dont ils ne voient pas se dessiner le bout. Vivons-nous les mêmes réalités ?