Les résultats n’ont pas suivi lors de cette saison de basket pour le club mythique du Dakar Université Club (Duc) ; autant chez les Hommes que chez les Filles. Ce qui n’a pas manqué de plonger dans une profonde crise l’un des clubs les plus titrés sur le plan national. Au point de pousser le président du club, par ailleurs président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye, à envisager une démission.
Il en est de même pour la coache de l’équipe féminine, Mborika Fall, qui rendu le tablier de même que son adjoint. A cela, il faut ajouter le boycott des supporters lors des derniers matchs du club et le départ d’une bonne partie des joueurs. Une situation que le club dakarois n’a visiblement jamais connue de son histoire.
Seulement, malgré la situation compliquée et difficile que traverse le club, le coach de l’équipe masculine n’entend nullement quitter le navire. «Le Duc est ma famille. Je ne peux pas abandonner ma famille, surtout durant cette période. Si je l’abandonne, ce serait une trahison. Je n’ai pas le droit de le faire», tranche net Parfait Adjivon. Se considérant comme un des fils du club, le coach du Duc, par ailleurs entraîneur-adjoint de l’Equipe nationale féminine, entend continuer à défendre les couleurs estudiantines.
«Je fais partie des gens qui ont façonné ce club. Donc, je connais les problèmes. L’envie est toujours là. Je suis hyper motivé. Le Duc, c’est ma passion, c’est dans mon sang», dira-t-il. Toutefois, souligne-t-il, «si les gens optent pour un changement, il n’y a pas de problème. Mais, je serai toujours là pour travailler pour le Duc. J’ai galéré dans ce club. Donc, je n’ai pas le droit de baisser les bras. C’est trop facile de dire que le problème, c’est l’entraineur. Je ne fui pas mes responsabilités. Mais quand on n’a pas l’effectif qu’il faut, ce n’est pas la faute de l’entraineur».
Pour l’avenir, celui qui a fait plus de 15 ans dans le club ; estime qu’il faudra faire une «évaluation objective. Cela ne sert à rien de culpabiliser telle ou telle personne. On est obligé de le faire, sinon on ne va plus exister. On a l’ambition de jouer les grands rôles. Certes, on avait l’opportunité de gagner une coupe, mais ainsi va la vie sportive.»
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