A quelques jours de la visite du président de la République, Daouda Ly dit «Mahi» plonge dans les eaux politiques de l’Île à Morphil. Cet expert en finances entend accompagner Macky Sall dans la réalisation de ses projets dans cette zone «longtemps oubliée par les régimes qui se sont succédé à la tête de la magistrature suprême de ce pays». Il précise : «Je ne suis pas venu pour faire de la politique politicienne, mais de la politique de développement qui sera uniquement axée sur trois angles : l’unité, le travail et la conservation des valeurs.» Le natif de Saldé, dans le département de Podor, cite le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) «le lancement des travaux de désenclavement, des infrastructures routières à Alwar, Démette, Saldé et N’Gouye, ou encore la construction de la route N’Dioum-Ourossogui-Matam-Kanel, sans compter l’électrification rurale et l’alimentation en eau potable prises en charge par le Pudc». Des raisons qui, selon lui, sont «suffisantes» pour justifier son engagement aux côtés du chef de l’Etat afin de sortir l’Île à Morphil de sa «grande léthargie qui n’a que trop duré». Mais, M. Ly invite «l’ensemble de la classe politique, la société civile, à favoriser un environnement de discussion et de débat d’idées les plus contradictoires, le tout pour la « réussite des projets présidentiels». Le vice-président de l’Association pour le Développement de Saldé appelle les populations, particulièrement les jeunes, au «retour vers l’agriculture avant que d’autres ne viennent s’emparer de leurs terres».
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