La SENELEC réclame 2 milliards aux pauvres Gorgoorlus mais offre 4 milliards aux opérateurs de transfert d’argent.
La SENELEC est un vrai Samba Alar. Elle n’hésite pas à appauvrir ses propres enfants pour continuer d’enrichir ceux du voisinage. Ses enfants ? Ses plus d’un million d’abonnés. Les enfants du voisinage ? Les opérateurs Telecom et plateformes de transfert d’argent, Orange Money, Free, Wari…
Aux premiers la Société d’électricité réclame aujourd’hui 2 milliards de francs Cfa pour combler un déficit (12 milliards) que l’État ne voudrait plus supporter seul tandis qu’aux autres la même société permet de gagner chaque année, sur la tête du pauvre gorgoorlu, 4 milliards de francs Cfa. De quoi financer deux fois le déficit en question.
En effet, pour payer sa facture d’électricité ou recharger son compteur woyofal auprès des opérateurs et plateformes de services habilités, chaque client supporte des frais qui s’ajoutent à la contrepartie de sa consommation de courant réelle. Ses frais sont illégaux. Totalement. Le consommateur n’aurait jamais dû les payer si la SENELEC avait correctement assuré sa mission de service public. Si la Société d’électricité s’était conformée à son contrat de performance, notamment en installant le nombre d’agences et de bureaux commerciaux requis dans les zones éligibles.
Dans chaque zone comptant 30 mille abonnés, la SENELEC a l’obligation d’installer une agence commerciale. Pour 5000 clients, il faut un bureau commercial. Sachant qu’en moyenne il y a 30 mille abonnés pour 150 mille habitants, des zones comme Ouest-Foire, Nord-Foire, Scat Urbam, Fass, Colobane, Parcelles Assainies, Grand-Yoff, Mermoz, Cité Keur Gorgui, dont la population varie entre 5000 et 300 000 personnes, devraient compter au moins une agence ou un bureau commercial. Ce qui n’est pas le cas à ce jour.
Cette situation poussent les clients de la SENELEC dans les bras des opérateurs de téléphonie et des plateformes de services. Personne ne voulant passer des heures dans de longues queues juste pour payer sa facture ou recharger son compte woyofal. Quitte à supporter des frais supplémentaires.
L’État devrait éventer cette collusion, sur le dos du pauvre consommateur, entre la SENELEC et les opérateurs Telecom et plateformes de services en excluant ces derniers du système ou en les poussant à éliminer les frais relatifs au paiement des factures de courant et à la recharge de compte woyofal. Ainsi la hausse du prix de l’électricité, que l’on dit inéluctable, serait moins ressentie. Du moins pour une bonne partie des populations qui, malgré elles, utilisent Wari, Orange Money, Tigo cash pour continuer de bénéficier des services de la SENELEC.
Merci à Madiambal Diagne qui est le seul journaliste à s interroger sur l état de santé de Sénélec, pourtant tant vantée d excellente par Mr Cissé l ex DG qui a contraint Mr Bitéye son successeur à déclarer qu il n a pas besoin d auditer Sénélec .
Les Sénégalais ont besoin de savoir pourquoi en moins d un an , cette entreprise est devenue un gouffre . Est il vrai que l effectif de Sénélec est passé en moins de 4 ans , sous le régne de Mr Cissé de 1700 agents à 3000 ? Est ce vrai que les frais de personnel se dont élevés à 60 MILLIARDS en 2018 ? Un cadre de Sénélec à fait état de pratiques peu recommandables dans les processus de passation des marchés qui étaient attribuées à des parents et amis et autres affairistes, sans que le Conseil d Administration ne réagisse. Plus personne ne fait confiance à l ARMP qui devrnu un haut lieu des deals .
« Aujourd’hui, les consommateurs se retrouvent subitement pressurisés avec des factures jugées unanimement exagérées. »
Dans l’atmosphère pressurisée de leurs bureaux climatisés, les responsables de la SENELEC peuvent bien pressurer sa clientèle sans coup férir ! trouvez l’erreur ! même si mon commentaire n’est pas publié ! je vous offre cette réflexion à propos de l’emploi de ces deux verbes pressuriser et pressurer qui sont si proches mais qui disent deux choses très différentes l’une de l’autre ! en espérant que cela aidera beaucoup de locuteurs du français à éviter la faute !
L’ennemi de l’APR c’est l’APR
Pourquoi les gens exposent et s’acharnent sur MMC qui a beaucoup servi l’état et le Sénégal ?
Le constat est unanime, il y’a auncune communication assurée par le régime pour expliquer au sénégalais ce réajustement des tarifs de l’électricité. Le Ministre est trop pris par des choses aussi sérieuses. Où est le porte-parole du gouvernement ? Où est le Directeur de la Senelec ? Où sont les porte-paroles de l’APR et de BBY ? Les sénégalais vous attendent sur des explications claires et précises…
La hausse de l’électricité observée ces jours-ci n’est du goût de personne, il faut se l’avouer. Ni du goût des consommateurs sénégalais et encore moins de la Société nationale d’électricité (Senelec) et des autorités, malgré tout ce que l’on peut penser. Accepter ou ne pas accepter, chacun est libre. Comprendre ou ne pas comprendre, cela peut arriver. Toutefois, il importe de rappeler, en dépit de tout ce qu’on peut penser, que l’Etat supporte toujours 20% de la facture et que la Senelec réajuste ses tarifs pour pouvoir continuer à approvisionner de façon correcte et plus inclusive, les Sénégalais. Deux vérités que les Sénégalais doivent garder à l’esprit.
La première chose à comprendre c’est que la fluctuation des tarifs d’électricité s’inscrit dans la logique naturelle de la vie de tout Etat. Le marché de l’électricité ressemble fonctionne comme à la Bourse. D’un jour à l’autre, ses prix peuvent varier en fonction de multiples facteurs endogènes et exogènes. Toutefois, il importe de préciser d’emblée qu’il s’agit d’un « rééquilibrage tarifaire » et non d’un « trend haussier » classique.
“Réajustement ” plutôt que « hausse »
Il importe de revenir sur la situation en expliquant clairement de quoi dont il s’agit exactement. Loin d’être dans un trend haussier, il s’agit plutôt d’un “réajustement ” des tarifs, lequel est défini en fonction de la consommation des ménages et en trois catégories, par rapport au coût de la facture. Il s’agit d’une hausse de 6% sur la moyenne et haute tension et 10% sur la basse tension, en épargnant les consommations des clients domestiques sur la 1ère tranche. En détails, les familles dont la consommation est inférieure à 15.000 francs CFA ne sont pas concernées par la hausse. Cependant, les familles dont les factures atteignent 25.000 Francs CFA verront leur facture croître de 600 à 1200 Francs CFA. Enfin, les factures de consommation de plus de 200.000 francs CFA, subiront une hausse de 6%.
Qu’est ce qui explique ce réajustement tarifaire ?
L’Etat qui compensait pendant des années à hauteur de 26% le secteur, soulageant le consommateur sur une bonne partie de sa facture, a décidé de ne plus supporter que 20%. Ce réajustement des prix que certains appellent « hausse » permettra donc à la SENELEC de rentrer dans ses fonds (combler les 6%), en supportant au mieux les chocs exogènes que sont le cours du baril et la baisse du dollar, de poursuivre dans les meilleures conditions, sa dynamique transitoire (2023-2024).
L’objectif est de garder le cap, poursuivre le stratégique pour arriver à une baisse du coût de l’électricité, qui peut aller jusqu’à 40% à cette échéance. Ce qui permettra à la SENELEC de rester dans la dynamique de développement logistique et de production correcte, avec des moyens corrects et à la hauteur de ses ambitions, d’être dans une logique de performance durable, bénéfique à la nation.
Les Sénégalais doivent juste se rappeler de la situation du pays en 2011, un an avant que le Président Macky SALL n’accède au pouvoir. Cette année-là, la situation paraissait inextricable : financièrement exsangue, la Société nationale d’électricité (Senelec) n’avait même plus les moyens, au plus fort de la crise, d’acheter du combustible pour alimenter ses centrales, et encore moins d’en assurer la maintenance.
À Dakar, ce contexte explosif a conduit aux « émeutes de l’électricité », qui donnèrent naissance au mouvement Y en a marre. Les Sénégalais ont été heureux de ces acquis. Alors faut-il les remettre en cause sachant que retirer de moyens à la SENELEC, serait synonyme de recul et de risque probable de retour à nouveau à des délestages récurrents.
La réduction de l’enveloppement de la compensation de 6% par l’Etat, s’inscrit dans la logique de maîtrise de ses dépenses publiques, en phase avec les critères de convergence des déficits budgétaires et d’harmonisation budgétaire dans l’espace UEMOA. Lesquels sont en parfaite cohérence avec les orientations stratégiques et d’émergence du pays.
Ce que le Président Macky SALL a fait dans le domaine des énergies depuis 2012
Sous le Président Macky Sall, le Sénégal a plus que doublé sa production énergétique la faisant passer de 500 MW en 2012 à 1 141 MW en 2018. Le pays mène aussi deux projets de 60 MW en solaire et 150 MW en éolienne. Avec plus de 3 000 km de lignes de transport installées, le réseau électrique du Sénégal, modernisé et densifié, est désormais mis à niveau. Dans le domaine de l’énergie, les chiffres et réalisations parlent d’elles-mêmes. Sous le Président Macky Sall, les coupures d’électricité sont passées de plus de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2019.
La maîtrise de l’énergie est de plus en plus opérante avec l’installation de plusieurs centrales solaires et une centrale éolienne (Malicounda 20Mw en 2016, Mérina Dakhar, Tivaouane 20Mw en 2017, Bokhol 20Mw en 2016, la centrale hydro-électrique de Félou pour 15Mw pour le Sénégal dans le cadre de l’Omvs, Diamniadio 2Mw). Un renforcement de capacité qui a permis la baisse du coût de production de l’électricité, passant de 101,92 F CFA/KWh en 2012 à 55,26 F CFA/KWh à fin 2016, entraînant ainsi une baisse de 10% des tarifs de l’électricité pour les foyers sénégalais à partir du 1er janvier 2017.
La réhabilitation des infrastructures énergétiques est aussi une des préoccupations majeures du Président Macky Sall: rénovation de la centrale de Kahone, du groupe 804 de Boutoute, l’acquisition de 5 groupes électrogènes pour la région de Kolda pour 5 MW mis en service le 29 novembre 2014, l’extension des centrales de la Senelec fonctionnant au fioul lourd à Bel air, Kahone et Boutoute pour 45,3 milliards, etc.
En 2012, la production totale depuis l’indépendance dans tout le territoire national était de 674,5Mw, alors qu’au 31 décembre 2016, elle est passée à 848Mw, d’où 173,4Mw produits par le régime du Président Sall. De 2012 à 2016, le Sénégal a produit en moyenne 43,35Mw/an. Il est à noter que la tendance haussière de la production nationale va s’intensifier avec à terme 943,4Mw supplémentaires d’ici à juillet 2019, avec les centrales à charbon de Sendou (125Mw) et Mboro (300Mw), les centrales solaires de Kahone (20Mw), Mérina Dakhar, Tivaouane (20Mw), Santhiou Mékhé (20Mw), Sakal (20Mw), Ipp Solaire programme scaling solar en 2018 (100Mw), Diass (15Mw), la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (150Mw entre janvier 2018 et juillet 2019).
A cela s’ajoutent les réalisations en cours au niveau de l’Omvs, qui viendront booster considérablement la production, et les efforts considérables dans le transport/distribution de l’électricité par le renouvellement d’infrastructures vétustes par de nouvelles. En juillet 2019, la production sera de 943,4Mw, avec une moyenne de 134,77Mw/an depuis 2012. La bataille du Président Macky Sall est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025, avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
L’électrification rurale contribue à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la création d’emplois non agricoles, avec l’émergence de corps de métiers (artisans et maçons biogaz pour la construction de bio digesteurs ou la fabrication d’accessoires ou de pièces détachées). L’objectif du Président Macky Sall, on le répète, est d’arriver à l’accès universel de l’électricité en 2025, avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
Pour synthétiser, il est important que les Sénégalais comprennent et ne perdent pas de vue les efforts consentis depuis 2012 pour permettre de rompre presque définitivement avec les délestages et d’arriver à des taux de couverture de plus en plus inclusifs. Les coupures d’électricité sont passées de plus de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2019.
Et que le réajustement des tarifs que certains appellent « hausse », permet de ne pas revenir en arrière et revivre les coupures intempestives. Il importe également de comprendre que l’Etat compense toujours l’électricité à hauteur de 20%, que les investissements consentis en mix énergétique ne sont pas encore arrivés à un seuil de productivité qui nous permettra de pratiquer des tarifs bas.
Et ce, bien que des pas importants aient été réalisés au grand bonheur d’un bon nombre de nos concitoyens. Comprendre également que la diminution de la compensation de l’électricité de 6% permettra à l’Etat de mieux maîtriser ses dépenses publiques, de réduire son déficit budgétaire et d’assurer correctement sa croissance à venir.
Même s’il faut comprendre les difficultés des familles à joindre les deux bouts et leur capacité à supporter cette hausse, force est de reconnaître avec une analyse plus objective des raisons évoquées, que le consommateur est au centre des préoccupation. Mieux vaut payer l’électricité que de ne pas en avoir. Il faut aussi être dans un esprit de solidarité en permettant à la Senelec de pouvoir fournir le maximum de nos concitoyens possible.
Tout autre discours tenu par l’opposition ne serait que tentative de manipulation, tendant à jeter le discrédit sur le travail extraordinaire visible et perceptible qu’entreprennent l’Etat et la Senelec. L’opposition est toujours dans des critiques peu constructives et jamais dans l’esprit de renforcer la cohésion nationale ou la stabilité du pays, toujours dans un objectif de nous monter les uns les autres.
Dans tous les cas, une seule vérité demeure : « l’énergie la moins chère est celle qui n’est pas consommée ». Si la cherté encourage à consommer moins, c’est déjà un pas dans l’économie d’énergie.
La SENELEC réclame 2 milliards aux pauvres Gorgoorlus mais offre 4 milliards aux opérateurs de transfert d’argent.
La SENELEC est un vrai Samba Alar. Elle n’hésite pas à appauvrir ses propres enfants pour continuer d’enrichir ceux du voisinage. Ses enfants ? Ses plus d’un million d’abonnés. Les enfants du voisinage ? Les opérateurs Telecom et plateformes de transfert d’argent, Orange Money, Free, Wari…
Aux premiers la Société d’électricité réclame aujourd’hui 2 milliards de francs Cfa pour combler un déficit (12 milliards) que l’État ne voudrait plus supporter seul tandis qu’aux autres la même société permet de gagner chaque année, sur la tête du pauvre gorgoorlu, 4 milliards de francs Cfa. De quoi financer deux fois le déficit en question.
En effet, pour payer sa facture d’électricité ou recharger son compteur woyofal auprès des opérateurs et plateformes de services habilités, chaque client supporte des frais qui s’ajoutent à la contrepartie de sa consommation de courant réelle. Ses frais sont illégaux. Totalement. Le consommateur n’aurait jamais dû les payer si la SENELEC avait correctement assuré sa mission de service public. Si la Société d’électricité s’était conformée à son contrat de performance, notamment en installant le nombre d’agences et de bureaux commerciaux requis dans les zones éligibles.
Dans chaque zone comptant 30 mille abonnés, la SENELEC a l’obligation d’installer une agence commerciale. Pour 5000 clients, il faut un bureau commercial. Sachant qu’en moyenne il y a 30 mille abonnés pour 150 mille habitants, des zones comme Ouest-Foire, Nord-Foire, Scat Urbam, Fass, Colobane, Parcelles Assainies, Grand-Yoff, Mermoz, Cité Keur Gorgui, dont la population varie entre 5000 et 300 000 personnes, devraient compter au moins une agence ou un bureau commercial. Ce qui n’est pas le cas à ce jour.
Cette situation poussent les clients de la SENELEC dans les bras des opérateurs de téléphonie et des plateformes de services. Personne ne voulant passer des heures dans de longues queues juste pour payer sa facture ou recharger son compte woyofal. Quitte à supporter des frais supplémentaires.
L’État devrait éventer cette collusion, sur le dos du pauvre consommateur, entre la SENELEC et les opérateurs Telecom et plateformes de services en excluant ces derniers du système ou en les poussant à éliminer les frais relatifs au paiement des factures de courant et à la recharge de compte woyofal. Ainsi la hausse du prix de l’électricité, que l’on dit inéluctable, serait moins ressentie. Du moins pour une bonne partie des populations qui, malgré elles, utilisent Wari, Orange Money, Tigo cash pour continuer de bénéficier des services de la SENELEC.
Cadre avec 27ans de service
Merci à Madiambal Diagne qui est le seul journaliste à s interroger sur l état de santé de Sénélec, pourtant tant vantée d excellente par Mr Cissé l ex DG qui a contraint Mr Bitéye son successeur à déclarer qu il n a pas besoin d auditer Sénélec .
Les Sénégalais ont besoin de savoir pourquoi en moins d un an , cette entreprise est devenue un gouffre . Est il vrai que l effectif de Sénélec est passé en moins de 4 ans , sous le régne de Mr Cissé de 1700 agents à 3000 ? Est ce vrai que les frais de personnel se dont élevés à 60 MILLIARDS en 2018 ? Un cadre de Sénélec à fait état de pratiques peu recommandables dans les processus de passation des marchés qui étaient attribuées à des parents et amis et autres affairistes, sans que le Conseil d Administration ne réagisse. Plus personne ne fait confiance à l ARMP qui devrnu un haut lieu des deals .
« Aujourd’hui, les consommateurs se retrouvent subitement pressurisés avec des factures jugées unanimement exagérées. »
Dans l’atmosphère pressurisée de leurs bureaux climatisés, les responsables de la SENELEC peuvent bien pressurer sa clientèle sans coup férir ! trouvez l’erreur ! même si mon commentaire n’est pas publié ! je vous offre cette réflexion à propos de l’emploi de ces deux verbes pressuriser et pressurer qui sont si proches mais qui disent deux choses très différentes l’une de l’autre ! en espérant que cela aidera beaucoup de locuteurs du français à éviter la faute !
» Aujourd’hui, les consommateurs se retrouvent subitement pressurées avec des factures jugées unanimement exagérées. » C’est ce que j’ai lu moi
MMC est le meilleur Dg que la SENELEC é connu
L’ennemi de l’APR c’est l’APR
Pourquoi les gens exposent et s’acharnent sur MMC qui a beaucoup servi l’état et le Sénégal ?
Le constat est unanime, il y’a auncune communication assurée par le régime pour expliquer au sénégalais ce réajustement des tarifs de l’électricité. Le Ministre est trop pris par des choses aussi sérieuses. Où est le porte-parole du gouvernement ? Où est le Directeur de la Senelec ? Où sont les porte-paroles de l’APR et de BBY ? Les sénégalais vous attendent sur des explications claires et précises…
Comprendre la hausse de l’électricité…
La hausse de l’électricité observée ces jours-ci n’est du goût de personne, il faut se l’avouer. Ni du goût des consommateurs sénégalais et encore moins de la Société nationale d’électricité (Senelec) et des autorités, malgré tout ce que l’on peut penser. Accepter ou ne pas accepter, chacun est libre. Comprendre ou ne pas comprendre, cela peut arriver. Toutefois, il importe de rappeler, en dépit de tout ce qu’on peut penser, que l’Etat supporte toujours 20% de la facture et que la Senelec réajuste ses tarifs pour pouvoir continuer à approvisionner de façon correcte et plus inclusive, les Sénégalais. Deux vérités que les Sénégalais doivent garder à l’esprit.
La première chose à comprendre c’est que la fluctuation des tarifs d’électricité s’inscrit dans la logique naturelle de la vie de tout Etat. Le marché de l’électricité ressemble fonctionne comme à la Bourse. D’un jour à l’autre, ses prix peuvent varier en fonction de multiples facteurs endogènes et exogènes. Toutefois, il importe de préciser d’emblée qu’il s’agit d’un « rééquilibrage tarifaire » et non d’un « trend haussier » classique.
“Réajustement ” plutôt que « hausse »
Il importe de revenir sur la situation en expliquant clairement de quoi dont il s’agit exactement. Loin d’être dans un trend haussier, il s’agit plutôt d’un “réajustement ” des tarifs, lequel est défini en fonction de la consommation des ménages et en trois catégories, par rapport au coût de la facture. Il s’agit d’une hausse de 6% sur la moyenne et haute tension et 10% sur la basse tension, en épargnant les consommations des clients domestiques sur la 1ère tranche. En détails, les familles dont la consommation est inférieure à 15.000 francs CFA ne sont pas concernées par la hausse. Cependant, les familles dont les factures atteignent 25.000 Francs CFA verront leur facture croître de 600 à 1200 Francs CFA. Enfin, les factures de consommation de plus de 200.000 francs CFA, subiront une hausse de 6%.
Qu’est ce qui explique ce réajustement tarifaire ?
L’Etat qui compensait pendant des années à hauteur de 26% le secteur, soulageant le consommateur sur une bonne partie de sa facture, a décidé de ne plus supporter que 20%. Ce réajustement des prix que certains appellent « hausse » permettra donc à la SENELEC de rentrer dans ses fonds (combler les 6%), en supportant au mieux les chocs exogènes que sont le cours du baril et la baisse du dollar, de poursuivre dans les meilleures conditions, sa dynamique transitoire (2023-2024).
L’objectif est de garder le cap, poursuivre le stratégique pour arriver à une baisse du coût de l’électricité, qui peut aller jusqu’à 40% à cette échéance. Ce qui permettra à la SENELEC de rester dans la dynamique de développement logistique et de production correcte, avec des moyens corrects et à la hauteur de ses ambitions, d’être dans une logique de performance durable, bénéfique à la nation.
Les Sénégalais doivent juste se rappeler de la situation du pays en 2011, un an avant que le Président Macky SALL n’accède au pouvoir. Cette année-là, la situation paraissait inextricable : financièrement exsangue, la Société nationale d’électricité (Senelec) n’avait même plus les moyens, au plus fort de la crise, d’acheter du combustible pour alimenter ses centrales, et encore moins d’en assurer la maintenance.
À Dakar, ce contexte explosif a conduit aux « émeutes de l’électricité », qui donnèrent naissance au mouvement Y en a marre. Les Sénégalais ont été heureux de ces acquis. Alors faut-il les remettre en cause sachant que retirer de moyens à la SENELEC, serait synonyme de recul et de risque probable de retour à nouveau à des délestages récurrents.
La réduction de l’enveloppement de la compensation de 6% par l’Etat, s’inscrit dans la logique de maîtrise de ses dépenses publiques, en phase avec les critères de convergence des déficits budgétaires et d’harmonisation budgétaire dans l’espace UEMOA. Lesquels sont en parfaite cohérence avec les orientations stratégiques et d’émergence du pays.
Ce que le Président Macky SALL a fait dans le domaine des énergies depuis 2012
Sous le Président Macky Sall, le Sénégal a plus que doublé sa production énergétique la faisant passer de 500 MW en 2012 à 1 141 MW en 2018. Le pays mène aussi deux projets de 60 MW en solaire et 150 MW en éolienne. Avec plus de 3 000 km de lignes de transport installées, le réseau électrique du Sénégal, modernisé et densifié, est désormais mis à niveau. Dans le domaine de l’énergie, les chiffres et réalisations parlent d’elles-mêmes. Sous le Président Macky Sall, les coupures d’électricité sont passées de plus de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2019.
La maîtrise de l’énergie est de plus en plus opérante avec l’installation de plusieurs centrales solaires et une centrale éolienne (Malicounda 20Mw en 2016, Mérina Dakhar, Tivaouane 20Mw en 2017, Bokhol 20Mw en 2016, la centrale hydro-électrique de Félou pour 15Mw pour le Sénégal dans le cadre de l’Omvs, Diamniadio 2Mw). Un renforcement de capacité qui a permis la baisse du coût de production de l’électricité, passant de 101,92 F CFA/KWh en 2012 à 55,26 F CFA/KWh à fin 2016, entraînant ainsi une baisse de 10% des tarifs de l’électricité pour les foyers sénégalais à partir du 1er janvier 2017.
La réhabilitation des infrastructures énergétiques est aussi une des préoccupations majeures du Président Macky Sall: rénovation de la centrale de Kahone, du groupe 804 de Boutoute, l’acquisition de 5 groupes électrogènes pour la région de Kolda pour 5 MW mis en service le 29 novembre 2014, l’extension des centrales de la Senelec fonctionnant au fioul lourd à Bel air, Kahone et Boutoute pour 45,3 milliards, etc.
En 2012, la production totale depuis l’indépendance dans tout le territoire national était de 674,5Mw, alors qu’au 31 décembre 2016, elle est passée à 848Mw, d’où 173,4Mw produits par le régime du Président Sall. De 2012 à 2016, le Sénégal a produit en moyenne 43,35Mw/an. Il est à noter que la tendance haussière de la production nationale va s’intensifier avec à terme 943,4Mw supplémentaires d’ici à juillet 2019, avec les centrales à charbon de Sendou (125Mw) et Mboro (300Mw), les centrales solaires de Kahone (20Mw), Mérina Dakhar, Tivaouane (20Mw), Santhiou Mékhé (20Mw), Sakal (20Mw), Ipp Solaire programme scaling solar en 2018 (100Mw), Diass (15Mw), la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (150Mw entre janvier 2018 et juillet 2019).
A cela s’ajoutent les réalisations en cours au niveau de l’Omvs, qui viendront booster considérablement la production, et les efforts considérables dans le transport/distribution de l’électricité par le renouvellement d’infrastructures vétustes par de nouvelles. En juillet 2019, la production sera de 943,4Mw, avec une moyenne de 134,77Mw/an depuis 2012. La bataille du Président Macky Sall est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025, avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
L’électrification rurale contribue à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la création d’emplois non agricoles, avec l’émergence de corps de métiers (artisans et maçons biogaz pour la construction de bio digesteurs ou la fabrication d’accessoires ou de pièces détachées). L’objectif du Président Macky Sall, on le répète, est d’arriver à l’accès universel de l’électricité en 2025, avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
Pour synthétiser, il est important que les Sénégalais comprennent et ne perdent pas de vue les efforts consentis depuis 2012 pour permettre de rompre presque définitivement avec les délestages et d’arriver à des taux de couverture de plus en plus inclusifs. Les coupures d’électricité sont passées de plus de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2019.
Et que le réajustement des tarifs que certains appellent « hausse », permet de ne pas revenir en arrière et revivre les coupures intempestives. Il importe également de comprendre que l’Etat compense toujours l’électricité à hauteur de 20%, que les investissements consentis en mix énergétique ne sont pas encore arrivés à un seuil de productivité qui nous permettra de pratiquer des tarifs bas.
Et ce, bien que des pas importants aient été réalisés au grand bonheur d’un bon nombre de nos concitoyens. Comprendre également que la diminution de la compensation de l’électricité de 6% permettra à l’Etat de mieux maîtriser ses dépenses publiques, de réduire son déficit budgétaire et d’assurer correctement sa croissance à venir.
Même s’il faut comprendre les difficultés des familles à joindre les deux bouts et leur capacité à supporter cette hausse, force est de reconnaître avec une analyse plus objective des raisons évoquées, que le consommateur est au centre des préoccupation. Mieux vaut payer l’électricité que de ne pas en avoir. Il faut aussi être dans un esprit de solidarité en permettant à la Senelec de pouvoir fournir le maximum de nos concitoyens possible.
Tout autre discours tenu par l’opposition ne serait que tentative de manipulation, tendant à jeter le discrédit sur le travail extraordinaire visible et perceptible qu’entreprennent l’Etat et la Senelec. L’opposition est toujours dans des critiques peu constructives et jamais dans l’esprit de renforcer la cohésion nationale ou la stabilité du pays, toujours dans un objectif de nous monter les uns les autres.
Dans tous les cas, une seule vérité demeure : « l’énergie la moins chère est celle qui n’est pas consommée ». Si la cherté encourage à consommer moins, c’est déjà un pas dans l’économie d’énergie.