L’Organisation internationale pour les mi­gra­tions (Oim) a procédé hier au rapatriement de quelque 170 Séné­galais bloqués en Lybie depuis plusieurs mois.

Le rêve se termine en Lybie. Hier, l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) a procédé hier au rapatriement de quelque 170 migrants sénégalais rapatriés depuis ce pays. Ils se trouvaient dans des centres de rétention à Tripoli, selon l’Afp. Il s’agit d’une vaste opération de reconduction aux pays d’origine qui concerne plusieurs pays. Mardi déjà  près de 200 Nigériens avaient été renvoyés de la Libye vers leur pays d’origine. Elle va même se poursuivre conformément à l’engagement du porte-parole du bureau chargé de la lutte contre l’immigration clandestine à Tripoli.
Il faut savoir que ces compatriotes, composés uniquement d’hommes, ont embarqué hier à l’aéroport de Mitiga, à l’est de Tripoli. En 2016, l’Oim a assisté 1 589 migrants, volontairement rapatriés vers leur pays d’origine pour leur éviter une traversée tumultueuse et risquée de la Méditerranée. Le cimetière de leurs illusions fortunées.  En 2016, plus de 5 000 personnes migrantes ont péri noyées en tentant de gagner les rivages de l’Europe, selon un rapport de l’Onu. Alors qu’en  2015, le bilan avait été de 3 771 morts.  Selon l’Oim, ces vingt dernières années, la circulation des personnes et des biens a considérablement augmenté sous l’effet de la mondialisation et de la paupérisation de certains pays. Par conséquent, d’après elles, les Etats se sont trouvés et se trouvent encore face à un défi commun : faciliter la circulation légitime des personnes et des biens, tout en maintenant la sécurité aux frontières. En d’autres termes, trouver un juste équilibre entre des frontières ouvertes et des frontières contrôlées.  «En sa qualité d’organisation chef de file pour les questions de migration, l’Oim est déterminée à aider les migrants et les gouvernements dans tous les domaines de la problématique migratoire. A l’image de ces opérations de rapatriement volontaire.
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