La date de démarrage des festivités n’est pas anodine. En effet, le 31 janvier n’est pas sans rappeler le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, en 2016. Ce sera l’occasion d’une grande cérémonie populaire d’ouverture, sous le signe de l’accueil de l’Afrique et du monde, mêlant artistes africains et marocains dans un spectacle de rue. Toutes les disciplines artistiques y trouveront leur place et plusieurs productions inédites seront également au programme. «Marrakech 2020 s’apprête ainsi à célébrer le don, le partage et sa culture de ville d’accueil, ouverte sur le monde, hospitalière et généreuse. Elle promet de s’offrir à ses invités pour faire culture ensemble, pour célébrer le continent dans sa pluralité et sa diversité et contribuer à l’écriture d’une histoire commune», confie Younès Ajarraï, le directeur artistique de l’événement.
Véritable carrefour de rencontres, la ville de Marrakech connaît une évolution exponentielle. Aujourd’hui, elle possède une impressionnante infrastructure touristique, hôtelière, événementielle, culturelle et sportive. Elle accueille plus de 40 événements culturels par an, dont le Marrakech du rire, classé dans le palmarès des festivals francophones, le Festival du film de Marrakech qui a lieu chaque année depuis 17 éditions ou encore la 1-54, plus grande foire d’art contemporain africain. Toutes choses qui ont contribué à sa désignation comme première capitale africaine de la culture en novembre 2018, lors de la 8ème édition d’Africités, la communauté des collectivités territoriales d’Afrique, regroupée au sein de Cités et gouvernements locaux unis-Afrique (Cglu-Afrique). Elle inaugurera ainsi, durant une année, ce nouveau cycle qui verra chaque trois ans une nouvelle ville du continent mise à l’honneur en tant que vitrine de la culture africaine. «La ville est la cosmo-polis, elle est le lieu où s’ébauche la civilité. Nous célébrerons donc les villes africaines parmi les promoteurs de la diversité culturelle, facteur d’émergence d’un monde de paix et de concorde. Le projet a pour but : apprentissages, transmissions et créativité de la ville et dans la ville», explique Adama Traoré, président du comité Capitales africaines de la culture.
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