Barkhane

Les pays du G5 Sahel sont finalement tombés d’accord avec Macron pour que les forces françaises ne renoncent pas à leur appui militaire. Ce n’était pas la peine d’aller jusqu’à Pau pour faire pareille déclaration. Au Sénégal, tout le monde sait que si Barkhane partait le jeudi, le dimanche suivant Bamako deviendrait la capitale de l’Etat islamique au Sahel, qui ferait face à nos Armées à Kidira. Et les Maliens le savent aussi. Leurs dirigeants devraient avoir l’honnêteté de dire les choses en face aux initiateurs des marches anti-Barkhane dans les rues de leurs grandes villes, et de chercher à renforcer leurs Armées, au lieu d’entretenir une dangereuse hypocrisie.