Invité de Téléfoot ce dimanche matin, Pape Diouf, l’ancien président de l’OM, s’est exprimé sur l’arrivée surprise de Paul Aldridge, qui va étroitement collaborer avec le board du club marseillais sur la politique de recrutement, et notamment sur les ventes en direction de la Premier League.
Ce choix a profondément affecté l’entraîneur André Villas-Boas, qui n’a pas apprécié la méthode consistant à lui dissimuler cette affaire. «On peut le comprendre car il n’a pas été informé de cette arrivée», a relevé Pape Diouf sur le plateau de l’émission de TF1.
Cet épisode est-il susceptible de marquer une rupture entre le président Jacques-Henri Eyraud et le coach portugais ? En fin connaisseur, Pape Diouf a rappelé que la position du président d’un club de football était celle d’un équilibriste. «Je ne suis pas en place pour parler objectivement mais à l’OM, il y a une quadrature du cercle, a-t-il expliqué. D’un côté, un actionnaire qui souhaite que les finances soient ramenées sur de bons rails. De l’autre, un entraîneur qui ne pense qu’aux bons résultats et à juste raison. Donc ça devient compliqué pour un président.»

Villas-Boas apaise les tensions
«Etre président de l’OM, ce n’est pas simple, a-t-il poursuivi. Je ne connais pas personnellement Jacques-Henri Eyraud mais je peux comprendre son attitude. Je connais très bien Paul Aldridge en revanche. C’est un homme de très grande qualité.»
Avec Yahoo Sports