Le chef de l’Etat a pris hier des mesures fermes en Conseil des ministres, destinées à réduire les risques de propagation du coronvirus. Mais il est à relever qu’aucune décision n’a été arrêtée concernant les évènements religieux, qui drainent des foules. Rien n’a donc été décidé à propos du Magal de Porokhane, qui est célébré aujourd’hui, encore moins au sujet du Dakaa de Médina Gounass, de la Ziarra générale de Tivaouane encore moins de l’Appel de Limamoulahi, qui sera célébré les prochaines semaines.
Le gouvernement ne mène aucune communication sur cette question. Laisse-t-il les guides religieux et leurs disciples prendre leurs responsabilités ? Vu la gravité de la situation, les autorités de l’Etat, à commencer par le président de la République, doivent prendre les mesures qui s’imposent. Puisqu’il y va de la santé de leurs concitoyens.
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