Alors que la propagation du virus n’est pas enrayée, les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont proposé la prolongation de la rentrée scolaire et universitaire, initialement prévue le 6 avril, au 4 mai 2020. Cette proposition a été validée par le chef de l’Etat, qui a en même temps décidé de l’accompagnement des daaras modernes à hauteur de 330 millions en denrées alimentaires.
En outre, le Conseil des ministres a examiné et adopté hier au titre des textes législatifs et réglementaires, le projet de loi, complétant certaines dispositions de la loi 81-52 «fixant la limite d’âge d’admission à la retraite des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et des docteurs vétérinaires». Dans ce contexte de lutte contre le Covid-19, l’attention portée au personnel médical, en première ligne dans la lutte contre la propagation du virus, est légitime. Le projet de décret créant et fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du fonds Force Covid-19 a été aussi examiné après qu’il «a magnifié l’engagement républicain et patriotique de tous à travers leurs réflexions, contributions et soutiens, dont la consolidation permettra de renforcer la cohésion nationale et la résilience face à la pandémie».
Dans le même sillage, il demande la reprise de la production de certains médicaments requis pour les malades pris en charge et suivis. Il s’agit sans doute d’une éventuelle relance de Médis, l’unique unité pharmaceutique fabriquant la chloroquine mais qui a mis la clef sous la porte. Cette suggestion repose sur l’importance «d’intensifier la riposte et d’agir pour soutenir le personnel de santé, d’appuyer les entreprises en vue de préserver les emplois et d’accompagner les populations les plus vulnérables, avec le déploiement de l’aide alimentaire d’urgence sur l’ensemble du territoire national». Sans oublier la distribution imminente de l’aide alimentaire aux ménages éprouvés par la conjoncture actuelle.
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