L’ailier-fort athlétique sénégalais, Amar Sylla, a l’un des stocks les plus élevés du repêchage de la Nba 2020. Mais la clé de sa carrière sera d’être repêché par une franchise suffisamment forte et patiente pour bien le développer.

Jouant pour l’équipe junior du Real Madrid jusqu’en 2019, Amar Sylla a joui d’un rôle plus important avec plus de liberté pour afficher ses compétences brutes et intrigantes de manière offensive. Pour la saison 2020 raccourcie, l’international sénégalais des U19 a déménagé à Bc Ostende, en Belgique.

Une taille de 2m 06, une détente exceptionnelle
Une taille de 2m 06 avec une envergure 2m 21, Sylla ne possède pas seulement une détente exceptionnelle, parce qu’il pratique un jeu à la fois élégant et rapide. De longs bras, une grande taille, des sauts rapides et le timing au bloc. S’il atteint son potentiel, nous parlerons un jour d’un défenseur légitime à quatre positions. Il n’était pas un bloqueur de tirs prolifique cette saison, mais a montré un grand potentiel en tant qu’un «rim protector».
Compte tenu de son âge, son QI dans le domaine défensif est toujours en chantier. Main­tenant, des joueurs de grande taille savent également courir, mais ce qui différencie Amar Sylla, c’est le don naturel qu’il possède avec le ballon. Il affiche parfois des instincts de passeur impressionnant, avec une sensation d’espace et de timing.

Footballeur avant d’être basketteur
Son expérience dans le football de son Sénégal natal l’a clairement conduit à une transition plus rapide des compétences dans les cerceaux pour quelqu’un qui n’a joué le basketball que pendant quatre ans.
Plus encourageant que sa vision est une volonté de déplacer le ballon et d’essayer de jouer dans le bon sens, même en jouant un rôle plus important pour le Real Madrid la saison dernière. Cela ne veut pas dire qu’il deviendra un point forward dans la Nba, mais il pourrait devenir plus qu’un finisseur près du cercle. Il a un mouvement de catch and shoot plus lent, bien qu’il semble assez à l’aise avec son retournement hors du poste, affichant parfois une libération belle et fluide.
Son adresse à 2-points et ses pourcentages à 3-points cette saison étaient tous deux horribles à respectivement 39% et 21,6%, bien que les 68,8% sur la ligne des lancers francs parlent de son toucher à un jeune âge. Le plus encourageant est d’entendre parler de son niveau d’engagement qui s’est déjà amélioré.
Le potentiel seul ne suffit pour garantir à un jeune drafté, en particulier d’un second tour probable, de réussir dans la Nba. Dans ce cas, cela ne dépendra pas autant du style que de la stabilité de la franchise. Les Raptors de Toronto, les Spurs de San Antonio et le Thunder d’Oklahoma City viennent immédiatement à l’esprit. Tous les trois ont une grande histoire de scoutisme international et de valorisation de choix ultérieurs.
La bonne nouvelle est qu’avec une telle jeunesse et qualité athlétique de son côté, il aura toutes les chances pour rester dans la Nba, même si cela devrait prendre plus de temps avant de saisir sa chance comme un certain Pascal Siakam, aujourd’hui franchise player des Toronto Raptors.
Avec Newsbasket