En prélude à la Journée mondiale sans tabac prévue ce 31 mai, la Listab invite les fumeurs à arrêter sa consommation dans ce contexte de Covid-19 pour éviter une contamination. Elle réitère sa plaidoirie pour la signature des derniers textes réglementaires comme le décret sur les débits de tabac, mais aussi l’arrêté sur l’interdiction de la chicha au Sénégal.

Le tabac tue. En cette période de pandémie liée au Covid-19, l’arrêt du tabac est recommandé afin de protéger les fumeurs et leur entourage des effets néfastes du tabac et de la fumée passive, alerte la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab). Ainsi, elle a renouvelé sa plaidoirie pour la signature des derniers textes réglementaires comme le décret sur les débits de tabac, mais aussi l’arrêté sur l’interdiction de la chicha au Sénégal qui sont toujours au niveau du secrétariat du gouvernement. La Listab a pondu une déclaration hier, en prélude à la Journée mondiale sans tabac dont le thème cette année est «Prévenir l’utilisation du tabac et de la nicotine chez les jeunes et les protéger de la manipulation mise en place par les industriels du tabac». Cette journée est en effet organisée dans le monde entier, chaque année le 31 mai, pour attirer l’attention sur les dangers du tabac pour la santé et sur l’action antitabac menée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
Selon la Listab, «le coronavirus est une maladie infectieuse qui touche principalement les poumons, rendant l’organisme moins résistant aux virus. Les maladies aggravées par le tabagisme (cancer, affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, etc.) fragilisent le système immunitaire». Elle rappelle que des études récentes sur la corrélation entre le tabagisme et le Covid-19 par l’Oms révèle que «les fumeurs sont plus exposés au risque de contamination du virus et au développement de la forme sévère (risque augmenté de 50% à 130% par rapport aux non-fumeurs), ou à une forme très sévère de la maladie, nécessitant soit une ventilation artificielle soit un passage en réanimation, aboutissant souvent au décès de la personne contaminée. Fumer augmente la fréquence de contacts entre les mains et la bouche. Les risques d’infection virale sont donc augmentés.»