Macky Sall a exigé hier, en Conseil des ministres, du gouvernement, l’accélération de la formulation du Programme de relance de l’économie nationale (Pren).

Le chef de l’Etat veut que le Programme de relance de l’économie nationale (Pren) en cours d’élaboration lui soit soumis dans les plus brefs délais. Ainsi, Macky Sall a-t-il demandé hier, en Conseil des ministres, au gouvernement d’accélérer la formulation.
Le Programme de relance de l’activité économique s’inscrit dans le cadre de la préparation à l’ère post Covid-19. Dans son dernier message à la Nation du 29 juin, le président de la République disait que le Pren «reposera sur les bases productives, dont l’agriculture, qui bénéficie pour la présente campagne de ressources budgétaires exceptionnelles de 60 milliards de francs Cfa, contre 40 milliards pour la précédente».
Auparavant le chef de l’Etat «s’est félicité de l’appréciation satisfaisante par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international, lors de la première revue du programme du Sénégal, le 17 juillet 2020, du Plan de résilience économique et sociale (Pres), dont les acquis ont permis d’atténuer l’impact économique et social de la pandémie, en augmentant les dépenses de santé et en offrant une aide ciblée aux ménages vulnérables et aux entreprises». D’après le communiqué du Conseil des ministres, «il a félicité le ministre des Finances et du budget et le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, ainsi que leurs services respectifs pour les efforts importants de mobilisation de ressources effectués».
La mise en œuvre du Pres, décidée par le chef de l’Etat dès l’apparition du Covid-19, avait nécessité la mobilisation de 1000 milliards de francs Cfa.
Au sujet de l’expansion des zones économiques spéciales, note le document, «le président de la République a rappelé qu’elles constituent des accélérateurs majeurs d’innovations, de transferts de technologies, de création de valeur ajoutée et d’emplois. Il a, par conséquent, invité le ministre de l’Economie, en liaison avec les ministres en charge des Finances, de l’Industrie, des Petites et moyen­nes entreprises, de l’Eco­nomie numérique et l’Apix, à accélérer leur expansion à travers l’ancrage d’un secteur privé compétitif valorisant le savoir-faire national ; la promotion de l’emploi décent par le développement l’investissement productif et de Partenariats publics/privés gagnant-gagnant».