Abdou Simbandy Diatta, Directeur général de la culture : «Le documentaire mérite d’être soutenu, promu, valorisé»

Le cinéma n’est pas un luxe, mais un levier stratégique pour le développement culturel, économique et social d’un pays. C’est la conviction du Directeur général de la culture, Abdou Simbandy Diatta. Ce dernier estime que le cinéma sénégalais «mérite d’être soutenu, promu, valorisé».Par Ousmane SOW (Envoyé spécial à Saint-Louis) –
Le cinéma sénégalais retrouvera davantage son dynamisme et sa compétitivité. La Direction de la cinématographie y travaille activement pour améliorer les mécanismes de financement, former les professionnels, moderniser les outils de production et créer des infrastructures dédiées sur tout le territoire. «Nous travaillons à optimiser les mécanismes de financement pour accompagner davantage la création et la production ; renforcer les capacités des professionnels à travers la formation et l’accès aux outils modernes de production et de diffusion ; encourager la création d’infrastructures adaptées, de salles de cinéma, de centres de postproduction et d’espaces de diffusion à travers le territoire national ; favoriser la coopération Sud-Sud et l’ouverture sur les marchés internationaux, afin de permettre aux œuvres sénégalaises et africaines de circuler et d’être vues, entendues, célébrées», a déclaré Abdou Simbandy Diatta, Directeur général de la culture, un tout nouveau poste dans l’organigramme du ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture. Et pour l’enseignant en art et culture, dans cette dynamique, Saint-Louis reste un repère. «Saint-Louis, ville de patrimoine, ville de mémoire, a toujours offert à ces films un écrin à la hauteur de leur ambition. Et c’est ici, au bord du fleuve Sénégal, que souffle un vent nouveau pour le cinéma documentaire africain. Tout cela n’aurait pas été possible sans le soutien inestimable des partenaires publics et privés», a-t-il souligné lors de la cérémonie de clôture de la 16ème édition du Festival international du film documentaire de Saint-Louis. A l’en croire d’ailleurs, le documentaire, par son exigence, son ancrage dans le réel et sa dimension citoyenne, occupe une place essentielle dans cette dynamique. «Il raconte nos histoires, questionne nos sociétés, révèle nos réalités souvent invisibles. Il mérite d’être soutenu, promu, valorisé», a martelé Abdou Simbandy Diatta, tout en affirmant que l’Etat du Sénégal, sous la houlette du chef de l’Etat, entend jouer pleinement sa partition. «Nous croyons profondément que le cinéma n’est pas un luxe, mais un levier stratégique pour le développement culturel, économique et social du pays», a-t-il soutenu.
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