Le commissaire Abdoulaye Diop a tiré un bilan provisoire des interventions des limiers durant cette 123ème édition du Magal de Touba. Le directeur de la Sécurité publique s’est réjoui du dispositif mis en place pour traquer les délinquants. Selon lui, le bilan d’étape en termes de sécurité est assez satisfaisant. Ce qui a permis de mettre en place «des passerelles de communication avec des postes de police avancés afin de répondre à la demande sociale de sécurité et rapprocher la police des populations. Le nombre d’accidents n’est pas tellement grand par rapport aux années précédentes. Les zones accidentogènes et les alentours immédiats de Touba, il n’y a eu que deux cas de mort aux abords de Touba». Et le directeur de la Sécurité de revenir sur les opérations de sécurisation : «Il y a eu 395 interpellés pour le moment. 11 pour vol commis la nuit en réunion, 5 pour détention et trafic de chanvre indien, 6 pour trafic de comprimés barbituriques, 49 pour détention et usage de chanvre indien, 13 pour détention et usage de produits cellulosiques, 179 pour vérification d’identité, 9 pour vagabondage, 20 pour ivresse publique manifeste, 31 pour vol, 2 pour complicité de vol, 4 pour vol dans un lieu de culte, 4 pour coups et blessures volontaires, 4 pour conduite sans permis de conduire, 1 pour défaut d’assurance, 5 pour jeux de hasard, 14 pour abus de confiance, 6 pour escroquerie, 10 pour recel, 18 pour nécessité d’enquête, 1 pour violence à ascendant, 1 pour outrage à agent, 2 pour détention d’armes blanches.» Sur la quantité de drogue saisie, il avance : «10 kilogrammes de chanvre indien et 250 grammes de chanvre plus 24 cornets. Pour les accidents constatés, il y a 51 accidents dont 8 corporels, 41 matériels et 2 mortels. Pour les pièces saisies, il y a eu 120 pièces et pour les mises à fourrière, il y a 85 véhicules. Pour les motos, il y a eu 105.» Pour le commissaire Diop, par rapport aux années passées, «il y a eu régression de la délinquance qui a été maîtrisée dans tous les secteurs par une présence policière visible et par la limitation des délais d’intervention. Nous avons privilégié le sens de l’humain dans les rapports police-populations, être au-devant des attentes des populations et à leur écoute».