Candidat à la candidature à la prochaine élection présidentielle, Abdoulaye Mady Ndiaye a officiellement lancé son mouvement dénommé 3A (Avenirs Africains Associés) à Thiès. A cette occasion, le secrétaire général et gérant de l’Organi­sation européenne pour l’équipement de l’aviation civile (Eu­rocae) a déclaré que «le Sénégal traverse une très grande crise démocratique alors que le pays était le plus démocratique en Afrique». Il souligne le «recul» au niveau de la justice et «le manque de transparence» dans les contrats, particulièrement sur le pétrole. «Nous vivons une situation extrêmement désastreuse. Et c’est la raison pour laquelle je m’engage en politique parce que si nous restons les bras croisés devant ce recul, nous devenons responsables», a-t-il dit.
Déterminé à conquérir le pouvoir au soir du 24 février 2019 «pour le bénéfice du Sénégal», M. Ndiaye propose aux Sénégalais «une vision d’avenir». «Nous ne sommes pas là pour une critique de politique politicienne, mais pour faire avancer le Sénégal. Et nous avons un projet d’avenir pour une société où chacun trouve sa place. Pas une société de compétition, mais d’intelligence collective qui nous permet d’aller de l’avant et enfin une société de responsabilisation des Sénégalais», ajoute-t-il.
Abdoulaye Mady Ndiaye estime, en effet, que «le Sénégal a besoin aujourd’hui de passer d’un modèle de bradage de nos ressources à un modèle de transformation de ces mêmes ressources». Celui qui se considère comme le «candidat de l’innovation» ajoute que le Sénégal a besoin d’une acquisition technologique. «Nous sommes un grand Peuple qui, aujourd’hui, ne sait pas où est-ce qu’il va véritablement. C’est pourquoi nous avons besoin d’un leader bien éclairé qui comprend les problématiques du monde. Notre programme doit se décliner autour des cinq transitions qui vont frapper le monde et qui seront, si nous les utilisons correctement, une opportunité pour passer devant», conclut-il.
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