Invité d’honneur de l’édition 2019 du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), le Burkina Faso étale actuellement dans la capitale ivoirienne ses richesses artistiques, culturelles et culinaires.
Le Burkina Faso est le pays invité d’honneur de l’édition 2019 du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) qui se déroule depuis ce mardi 23 avril à Abidjan. Et c’est hier jeudi dans la matinée qu’a démarré officiellement le programme de la journée du Burkina Faso, à l’Injs d’Abidjan (Institut national de la jeunesse et du sport). Une cérémonie co-présidée par le ministre burkinabè du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, et son homologue de la Côte d’Ivoire, Souleymane Diarrasouba, ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Pme. C’était aussi en présence des deux ministres de la Culture de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, Maurice Bandama, en charge de la Francophonie et de Abdou Karim Sanogo en charge aussi du Tourisme.
Dans son discours, Harouna Kaboré a déclaré que le choix porté sur son pays comme invité d’honneur du Femua 12 est un prolongement du Tac (Traité d’amitié et de coopération) signé entre le Burkina et la Côte d’Ivoire et considérablement entretenu et renforcé par les chefs d’Etat des deux pays amis, Alassane Ouatara et Roch Marc Kaboré. Cette journée a permis aux festivaliers de déguster les plats qui font l’identité culturelle du pays des hommes intègres sur le plan culinaire.
L’artisanat aussi est valorisé à travers ses nombreux aspects, allant de la matière de base à sa transformation utilitaire pour des utilisations domestiques, ornementales ou vestimentaires. Sans oublier son rôle de déterminant pour le bien-être sanitaire et corporel.
Les tissus Faso Danfani étaient exposés et valorisés comme c’était le cas la veille, mercredi dernier, à l’Institut français d’Abidjan, qui avait abrité la soirée culturelle. Il y avait un défilé de mode sous le regard du célèbre Pathé’O avec de jeunes créateurs de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso comme Mameso Mono, ZDS et Mamy Sorr. Cela a permis de voir d’autres tissus locaux de valeur comme les pagnes Coco donda et les étoffes Lilipende.
Des artistes chanteurs ont fait des prestations en play back C’était le cas pour la jeune Saly Z, le frère Malcom, et Eunis Bouna. On aura remarqué une salle pleine. Les festivaliers et les burkinabè basés à Abidjan étaient venus nombreux. Un public surchauffé montait tout le temps sur scène pour danser avec les artistes. Des personnes âgées comme des jeunes.