Absence de conditions minimales de sécurité pour la reprise des activités : Le Saes demande à l’Etat de remettre l’Ugb sur pieds

Les stigmates des affrontements entre les Forces de l’ordre et les étudiants ayant conduit à la mort de Fallou Sène, il y a une semaine, sont toujours visibles à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. La coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de cette université qui en a fait le constat soutient que «les conditions minimales de sécurité, de quiétude et de sérénité ne sont pas remplies pour une reprise des activités à l’université Gaston Berger». Dans un communiqué, la coordination du Saes de l’Ugb rappelle que les saccages des biens de l’université ont entrainé la destruction de bureaux d’enseignants, des services du Rectorat (direction des ressources humaines, des finances, de la scolarité, Secrétariat général de l’université, cabinet du Recteur, etc.), de l’Agence comptable, du Centre régional des œuvres universitaires. Faisant ce constat, les membres de ce syndicat ont condamné «fermement les actes de vandalisme» et dénoncé «toute forme de violence dans l’espace universitaire». Pour un retour rapide à la normale, la coordination du Saes en appelle «à la responsabilité des pouvoirs publics pour aider à remettre sur pieds l’administration de l’Ugb». Il leur est demandé aussi de «prendre toutes les initiatives nécessaires à la restauration d’un climat propice».
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