Améliorer les conditions de scolarisation des écoles élémentaires. C’est dans cet objectif que se sont inscrits le ministère de l’Education nationale et l’Ong Le Partenariat. Selon une étude faite dans les régions de Saint-Louis et Matam, 49,8% d’écoles sont sans eau, 37,7% d’écoles sans latrines et 56,9% d’écoles sans mur de clôture.
Face à cette situation, le ministère de l’Education nationale et ses partenaires, dans le cadre du programme d’amélioration de la qualité et de l’équité et de la transparence (Pa­quet), ont mis en œuvre le programme d’accès à l’eau et l’assainissement en milieu scolaire (Paems) dans les régions de Saint-Louis et Matam.
Ledit programme est mis en œuvre par l’Ong, Le Par­tenariat, sur financement de l’Agence française de développement (Afd), depuis 2012, dans les régions de Saint-Louis et Matam pour un financement de 1 milliard trois cents millions de francs Cfa.
Selon Nicolas Dupuy, directeur du Paems,  c’est face à ce constat amer que le programme a voulu renverser la tendance en garantissant un accès universel à l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les écoles d’ici 2030, conformément à l’Odd 6 qui vise à garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable.
Pour la généralisation de ce programme, un atelier national de plaidoyer en faveur de l’accès à l’eau a réuni acteurs du ministère de l’Education nationale et celui de l’Eau et de l’assainissement, des acteurs de la Société civile, entre autres partenaires de l’école.
Au cours des deux premières phases d’implantation et de consolidation, le Paems a permis d’intervenir sur une centaine d’écoles grâce à un travail d’accompagnement et de mobilisation des partenaires locaux de l’éducation.
La rencontre a été un mo­ment de partage et de restitution des acquis du programme dans les écoles et établissements. Selon Mbaye Babou, inspecteur d’Aca­démie de Matam, les résultats obtenus sont satisfaisants à plus d’un titre. A l’en croire, le Paems a  contribué au relèvement du taux d’accès et d’achèvement des élèves à l’école. Mieux, ajoute l’autorité éducative, depuis sa mise en œuvre, les résultats des différents ordres d’examens sont encoura­geants.
A la fin des travaux, des recommandations ont été formulées pour une mise à l’échelle de l’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans toutes les écoles et tous les établissements du Sénégal.
Par Badé SECK  – bseck@lequotidien.sn