Dans la commune de Diarrère, notamment à Kothiokh, dans la région de Fatick, le problème d’accès à l’eau potable sera désormais conjugué au passé par les populations qui, pendant longtemps, ont souffert le martyre à la recherche du liquide précieux. En effet, ce sont dix-sept bornes fontaines et un abreuvoir qui viennent d’être réalisés dans ce village de quelque mille habitants, par l’association caritative française Keur d’Afrique en collaboration avec Caritas Kaolack. Ce à quoi s’ajoute une plateforme multifonctionnelle composée d’un moulin à mil, d’une batteuse et d’une décortiqueuse, le tout pour un coût global de 75 millions de francs Cfa.
En procédant à l’inauguration de ces infrastructures samedi dernier, l’édile de Diarrère, Thérèse Faye Diouf, a estimé que cela constitue un nouveau départ dans la vie économique et sociale des plus de 35 mille habitants que compte sa municipalité. «Cet investissement que Caritas offre aujourd’hui, à la population de Kothiokh, s’inscrit parfaitement dans les orientations stratégiques de développement du Sénégal déclinées dans le Plan Sénégal émergent (Pse)», se réjouit la non moins Directrice générale de l’Agence de la petite enfance et de la Case des tout-petits. A la suite de qui, le sous-préfet de Tattaguine, Diokel Ngom, est longuement revenu sur la nécessité de bien entretenir ces ouvrages pour leur pérennisation.
dndong@lequotidien.sn