Dans le portefeuille du Bureau de mise à niveau (Bmn), les Petites et moyennes entreprises (Pme) représentent 70%. Et la plupart d’entre elles expriment un besoin de financement interne pour réaliser leur plan de mise à niveau, mais l’accès aux concours bancaires ou à d’autres sources de financement reste difficile et constitue un obstacle majeur à l’atteinte des objectifs que se fixe le Bmn, selon le directeur général de cette structure d’accompagnement des Pme-Pmi, Ibrahima Diouf.
Face à cette situation, le Bmn compte beaucoup sur une collaboration avec certaines structures financières pour permettre aux Pme éligibles à son programme de bénéficier de conseils avisés et de la levée de fonds pour réaliser leur plan de mise à niveau et assurer leur développement. En ce sens, le Bureau de mise à niveau a décidé de «mettre en relation les Pme à fort potentiel de croissance et de rentabilité qui sont bénéficiaires du programme de mise à niveau avec Impaxis capital». «Cette relation devrait permettre à ces entreprises de bénéficier de conseils avisés, mais également de levées de fonds pour conforter leurs structures financières et leur faciliter l’accès au financement. Cette convention devra aussi aboutir au développement des véhicules d’investissement dédiés et susceptibles de répondre au mieux aux besoins de financement des Pme accompagnées», a expliqué Ibrahima Diouf qui a paraphé hier une convention de partenariat avec le Pdg d’Impaxis capital, Momar Ndour.
Impaxis capital est une banque d’affaires spécialisée dans les opérations de haut, de bilan et d’ingénierie financière. «Nous essayons d’apporter des solutions sur mesure aux entreprises africaines. On a quelque fois la non humilité de dire que nous sommes des chirurgiens, parce que tout simplement nous essayons d’aller au bout des problèmes, puisqu’on se dit que les problèmes pour qu’ils soient adressés, nous devons bien comprendre la Pme africaine», assure le Pdg. Qui affirme que «la Pme africaine est aujourd’hui confrontée à beaucoup de questions extrêmement importantes». Il explique : «L’écosystème est ce qu’il est. Nous sommes dans des pays à forte croissance et malheureusement, la Pme n’arrive pas encore à apporter sa véritable contribution à la croissance. Il y a des facteurs exogènes, notamment de la commande publique, entre autres, mais la question financière est extrêmement importante, tant en ressources propres qu’en ressources bancaires.»
Impaxis capital et Bmn entendent ainsi allier leurs forces afin d’amener les Pme bénéficiaires du programme de mise à niveau à un niveau supérieur.
dialigue@lequotidien.sn
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