128 villages de la région de Sédhiou seront connectés à l’électricité par le Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité (Padaes) et le projet Best. Au-delà de ces villages, 600 postes de santé et 200 lycées vont être également raccordés à l’électricité. C’est ce qui a été annoncé lors d’un Comité régional de développement (Crd) qui a regroupé les autorités administratives, les élus locaux et les chefs de service concernés. Ces raccordements entrent dans le cadre du Programme d’accès universel à l’électricité pour tous de l’Etat du Sénégal.

Cheikh Ahmad Kébé, Délégué régional de la Senelec, apporte des éclaircissements : «Nous nous sommes réunis dans le cadre du Padaes et du projet Best. Best a prévu 122 localités au niveau de Sédhiou, et Padaes en a prévu 6, ce qui fait un total de 128 localités pour la région de Sédhiou. D’autres projets, comme le Padero, prévoient de raccorder 42% des localités de la région de Sédhiou, si tous les acteurs s’y mettent à temps et qu’on libère les entreprises qu’il faut. Déjà, le travail a démarré avec la tenue de ce Crd. Nous allons continuer les études.

Après les études, nous allons lancer les dossiers d’appels d’offres. Et concernant les dossiers d’appels d’offres, si le processus se déroule comme il faut, dans le premier trimestre de 2024, les premiers villages seront raccordés.»

Modou Guèye, Gouverneur adjoint chargé des affaires administratives, a demandé aux préfets et aux élus locaux d’accompagner les deux projets pour un meilleur raccordement des 128 villages bénéficiaires, mais également des 600 postes de santé et 200 lycées qui devront être connectés.  Les élus locaux ont auparavant contesté le ciblage qui s’est fait sans leur implication. Ils pensent que les villages qui ont réellement besoin d’électricité ne sont pas ciblés. Cela, du fait qu’ils ne soient pas impliqués dans le processus. Toutes les mairies reconnaissent que l’Etat est en train de faire des efforts dans l’électrification rurale à Sédhiou, néanmoins plusieurs localités demeurent toujours dans le noir.
Par Seydou Tamba CISSE  – Correspondant