Les acteurs du dialogue politique se sont accordés hier sur les termes de référence pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier. Le président du Comité de pilotage, Famara Ibrahima Sagna, se chargera de la suite.

C’est un pas de plus pour la commission du dialogue politique. Réunies hier au ministère des Affaires étrangères, les différentes parties prenantes ont validé les termes de référence pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier. Ce, après la présentation du document du Comité de suivi dirigé par Mazide Ndiaye à la plénière. Même si à la place de ce dernier, c’est Issa Sall de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui en a fait le compte rendu. Il appartient désormais au président de la commission, le Général Mamadou Niang, de saisir Famara Ibrahima Sagna. Ce dernier se chargera d’en informer les partenaires techniques pour ensuite procéder à la sélection des experts. On peut dire que cette question fait l’objet d’une «procédure d’urgence» puisque depuis des mois, ces deux points ont fait traîner le dialogue au point d’être mis en suspens. Or en grande partie, de cette évaluation du processus et de cet audit du fichier dépend la date des élections locales. C’est que la commission politique ne pouvait avancer alors que le Comité de pilotage n’était pas installé.
Si la tutelle, le Comité de pilotage du dialogue national, en est à l’élaboration des termes de référence, la commission politique, elle, a pris une longueur d’avance pour avoir démarré très tôt. Mais surtout parce que des consensus ont été noté. Au-delà du report des Locales du 1er décembre 2019, il y a, entre autres, l’élection des conseillers municipaux et départementaux au suffrage universel direct de même que le maire et le président de Conseil départemental, tête de liste majoritaire, l’harmonisation du pourcentage de répartition des sièges pour les élections départementales avec celui des élections municipales (45% au scrutin de liste majoritaire et 55% au scrutin de liste proportionnelle), la restauration de la liste proportionnelle de Ville, l’obligation de présenter deux listes aux élections départementales (liste majoritaire et liste proportionnelle). Il reste l’élection d’autres points comme le bulletin unique, le parrainage ou encore le statut du chef de l’opposition.