Face à la situation que traverse le secteur de la pêche, les membres du collectif Ñoo lank sont revenus à la charge et imposent leurs doléances à l’Ue. A cet effet, le collectif maintien son exigence de la suspension de ces accords de pêche et demande une surveillance accrue des bateaux de pêche qui pillent les mers sénégalaises. Membres actifs du collectif Ñoo Lank, Amadou Guèye et Cie se disent engagés aux côtés de l’Unapas, pour «fustiger les accords de pêche qui ont été signés avec l’Ue». D’après lui, «ces accords de pêche ont été dénoncés vigoureusement par les pêcheurs artisanaux qui les considéraient comme étant un élément qui a contribué à la baisse de leurs activités mais aussi, qui a entrainé l’émigration clandestine». Ñoo lank fait savoir que sur ces accords de pêche, «Mme Mingasson maintient les mêmes explications qu’elle avait données auparavant, en essayant de relativiser l’importance de cet accord de pêche». Par conséquent, «nous pensons que l’Ue gagnerait beaucoup plus à suspendre ces accords que de les maintenir», a dit M. Guèye.
Dans la même dynamique, Amadou Guèye rappelle que Boubacar Sèye, le président de l’Ong «Horizons sans frontières», avait eu a dénoncer un peu l’utilisation des fonds de l’Ue qui n’ont pas permis de lutter contre cette émigration. Fort de ce constat, «il était important de venir rencontrer Mme. Mingasson, pour confirmer la réalité des montants de ce financement et voir quelle était son efficacité», a déclaré M. Guèye. Au-delà de cela, Amadou Gueye et Cie assurent qu’il y a des questions comme celle des visas, pour lesquelles ils ont souhaité ouvrir des discussions avec l’ambassadrice de l’Ue pour voir comment baisser ces frais pour les Sénégalais. Ces trois questions ont fait l’objet de larges échanges entre les deux parties au sein de la concession de l’Union européenne à Dakar. Au terme de ses échanges et du rapport qu’ils comptent remettre au Président Macky Sall, « l’Ue va faire son propre rapport qu’elle enverra à la Cour des comptes européenne et ces rapports nous permettront d’avoir des informations beaucoup plus objectives sur l’utilisation des fonds de l’Ue», a affirmé en substance M. Guèye.