La police dément des cas de torture sur les manifestants pro-Sonko qui étaient placés en garde à vue après leur interpellation le 8 février dernier. Dans un communiqué, elle prévient les auteurs de ces déclarations «non fondées» qui se «réclament de la société civile» qu’elle «se réserve le droit de les poursuivre». Ces accusations, souligne le Bureau des relations publiques de la Police nationale, «déteignent négativement d’une manière ou d’une autre sur l’image de la Police nationale qui reste républicaine». La police précise que «toutes les actions menées lors desdites manifestations sont en parfaite conformité avec les lois et règlements en vigueur». Dans cette logique, ajoute-t-on, les enquêteurs ont, «conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, notifié aux personnes sur qui pesaient des indices de commission d’infraction à la loi pénale leur doit de se faire assister par un avocat de leur choix, tel consacré par l’article 5 du règlement n° 5 de l’Uemoa». A l’issue de leur entretien avec leurs avocats régulièrement constitués, insiste la police, «aucune observation liée à la procédure encore moins à l’état de santé de leurs clients n’a été formulée par les avocats» et «aucune volonté de se faire examiner par un médecin n’a été exprimée par les personnes gardées à vue». La police rappelle que le Sénégal est signataire de la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984. Et par conséquent, elle «s’inscrit en droite ligne avec les obligations inhérentes aux engagements internationaux». Pastef avait pourtant dénoncé dans un communiqué «la maltraitance et la torture» contre ses militants et «constatées» par leurs avocats.