Lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière, une frange des comédiens de Guédiawaye accusait le bureau national de l’Association des artistes comédiens de théâtre du Sénégal (Arcots) d’avoir fait main basse sur 41 millions, constituant une partie des 60 millions alloués par le ministère de la Culture et de la communication à l’association dans le cadre du fonds de soutien au secteur des arts et de la culture. Le bureau national de l’association a réagi à cette accusation. Dans un document, l’Arcots souligne qu’il s’agit «d’allégations diffamatoires dépourvues de sens et de fondement et qui démontrent à suffisance l’ignorance, la méconnaissance, le manque de maîtrise du dossier lié à l’organisation et à la répartition du fond Covid-19». Les comédiens de l’association jugent en effet ces accusations «totalement fausses et donc non conformes à la réalité des faits et des chiffres». L’Arcots précise : «La convention signée par l’ensemble des présidents de cellule le 9 juillet à Thiès, ainsi que les décharges individuelles de remise d’argent à chaque président de cellule sont la preuve que la répartition des 60 millions s’est effectuée dans les règles de l’art. Ce, dans la plus grande transparence», explique le document. L’Arcots souligne par ailleurs que dans un souci «d’équité, de transparence et de justice», des séances de travail d’échange et de réflexion pour la bonne gestion du fonds ont eu lieu.
Face à la presse vendredi, des membres de l’Arcots Guédiawaye, réunis autour du secrétaire administratif Abdou Karim Mboup, avaient accusé leur bureau national de n’avoir distribué que 19 des 60 millions reçus du ministère. Le document y répond en informant que le comité directeur de l’Arcots sera saisi afin de statuer sur l’affaire.