Dans le cadre du projet de construction de l’usine de dessalement des Mamelles d’une capacité initiale de 50 mille m3 /jour, le renouvellement du réseau d’adduction en eau potable de Dakar sur une linéaire de 316 kilomètres est envisagé. Un Comité régional de développement (Crd) sur le démarrage des travaux a été tenu hier.Par Khady SONKO – 

 316 kilomètres de réseau seront aménagés à Dakar dans le cadre du projet de construction de l’usine de dessalement des Mamelles d’une capacité initiale de 50 000 m3 /jour.
Le démarrage de ces  travaux a fait l’objet d’un Comité régional de développement (Crd) hier, auquel l’ensemble des acteurs concernés ont pris part.
Il s’agira de changer les conduites dont certaines ont été posées il y a plus de 50 ans, d’améliorer le réseau de distribution de Dakar1 et de réduire les pertes en eau de 27,7% à 15%, équivalant à un gain de près de 50 000 m3/j.
Ngor, Ouakam, Yoff, Mer­moz-Sacré Cœur, Fann-Point E-Amitié, Gueule Tapée-Fass-Colobane, Médina, Plateau, Gorée, Biscuiterie, Dieupeul-Derklé, Sicap-Liberté, Grand-Dakar, Hann-Bel Air, Hlm, Grand Yoff et Patte d’Oie sont les communes bénéficiaires du projet dont les travaux vont durer 30 mois.
Un travail de cette envergure va certainement impacter le quotidien des populations. «Le réseau va se réaliser sur la voie publique, des problèmes de mobilité risquent de se poser, les réseaux qui ne sont pas de la Sones seront impactés tels que ceux de la téléphonie, de l’Ageroute, Adie…», a alerté le gouverneur de Dakar,  Hassan Sall, hier au Crd.
L’enjeu selon le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), est de renouveler le réseau existant, par moments même le redimensionner, tout en assurant la continuité du service. «Cela veut dire tout en évitant d’interrompre le service d’alimentation en eau. C’est un travail technique et l’entreprise qui a été recrutée l’a été entre autres sur la base de ce savoir-faire et de son expérience et expertise dans ce domaine», assure Charles Fall.
Au nom des collectivités territoriales, Banda Diop, maire de la commune de Patte d’Oie, a demandé que les emplois non qualifiés dans le cadre du projet reviennent de droit aux collectivités territoriales.
ksonko@lequotidien.sn