Comme la plupart des jeunes de sa génération, l’honorable député, Thierno Bocoum, a marqué son temps par son engagement à côté des populations, de l’opposition, de son parti Rewmi et son leader, le président Idrissa Seck.
Cinq ans durant, le temps d’un mandat parlementaire, le jeune Rewmiste s’est investi corps et âme pour la restauration d’un Etat de droit, l’approfondissement de la démocratie et l’effectivité de la bonne gouvernance.
Cela lui a valu une estime de la plupart de ses concitoyens qui, convaincus de son patriotisme, se sont même étonnés de sa non -reconduction sur la liste des députables aux élections législatives de 2017.
Gens du pouvoir comme de l’opposition se sont solidarisés au jeune Bocoum et l’ont manifesté à travers les réseaux sociaux ainsi que dans les médias classiques (radio- presse écrite et télé).
Convoquant la machine à remonter le temps, et sans verser dans le parti-pris, il est à noter qu’en 2012 , le jeune Bocoum , bien que militant de la première heure de la formation Rewmi , n’avait pas le meilleur profil pour être investi pour le compte du parti sur la liste de la coalition Bby ( Benno bokk yaakaar ).
Mais, suite à un arbitrage du président du parti Idrissa Seck, au vu de son pouvoir discrétionnaire, il est investi au moment où, des milliers de jeunes et de femmes d’horizons divers étaient au même titre valables comme lui.
Par discipline de parti, aucun remous n’a suivi les investitures.
En juin 2017, au moment des investitures, des complications sont survenues, du fait de la complexité de l’affaire et du contexte de coalition.
Par conséquent, le jeune député Thierno Bocoum est «out» et cela a créé du bruit, qui a même pris des tournures assez regrettables par le contenu de certains commentaires désobligeants envers le président Idrissa Seck.
De juin à octobre, cela fait trois mois :
En trois mois, monsieur Bocoum nous dit dans une lettre de démission publiée dans les réseaux sociaux qu’il a mûrement réfléchi sa décision.
Question ?
Comment un militant de la première heure, qui a cheminé une dizaine d’années avec ses frères et sœurs, qui a défendu bec et ongle son leader, qui a été au front dans tous les combats, les plus épiques, peut-il, en l’espace de seulement trois mois, prendre une décision d’une si grande importance ?
Et pourquoi seulement aujourd’hui ?
– Pour convenance personnelle, oui !
Mais honorable Bocoum, pourquoi aujourd’hui ?
Des jeunes s’identifient à lui, pour sa correction, son sérieux et la pertinence de ses positions.
Il est un modèle pour la plupart d’entre eux.
Ces jeunes-là, aimeraient entendre autre chose comme motif de départ de la barque «Rewmi» que  «convenance personnelle».
Cependant nous le lui concédons.
En parcourant la lettre de démission du sieur Bocoum , le diagnostic du pays est sans appel .
Il se résume en : «Rewmi doxul !»
Et ça, Idrissa Seck, son ex-patron, l’avait déjà dit !
Constater que les populations sont victimes de pratiques politiciennes d’hommes et de femmes sans principe et sans valeur, son ex-patron l’avait dit !
– Constater que ces pratiques ont fini par installer la peur de l’avenir, son ex patron Idrissa l’avait dit moult fois !
– Constater que la situation dans laquelle se trouve notre pays est inquiétante , que le navire prend de l’eau de toutes parts , que le mât craque et que l’équipage que constitue ce régime n’est régulièrement pas apte à tenir le gouvernail, son ex-patron Idrissa l’avait dit !
En vue de remédier à ces fléaux, monsieur Bocoum a l’intention de :
– réinscrire le développement humain,
– De mener le combat contre la pauvreté,
– D’assurer la sécurité de toutes et de tous,
-De mener le combat pour l’accès à l’éducation et à la santé,
Le tout dans une offre programmatique qui en ferait le cœur du débat politique.
Sur la même lancée, notre cher Bocoum émet l’idée d’une plateforme à construire et dans laquelle les contributions des Sénégalais sont attendues afin que le Sénégal s’oriente définitivement vers son émergence.
A l’honorable député, démissionnaire du parti Rewmi, je rappelle qu’il était chargé de communication du parti Rewmi et co-maitre d’œuvre des consultations citoyennes et nationales lancées depuis fort longtemps et qui sont inclusives.
Donc, rien de nouveau sous nos cieux !
Cependant, il est à noter que nous sommes dans une démocratie et chaque citoyen est libre de ses positions.
Positions qui doivent quand même s’inscrire dans la cohérence.
Car rappelez-vous :
– Qu’est-ce que l’honorable député Oumar Sarr n’a pas entendu quand il nous a quittés ?
– Qu’est-ce que le sieur Talla Sylla, actuel maire de Thiès, n’a pas entendu quand il nous a quittés ?
Pour maitre Nafissatou Diop et compagnie, n’en parlons point !
Juste relever cher Bocoum, que la reconnaissance, la gratitude et l’affection renouvelée envers le président Idrissa Seck, ne sont pas rien.
A vous aussi, cher frère, bon vent !
Allah veille sur vos pas !
Abdoul Aziz GUEYE
Instituteur à Mbour
Membre du parti Rewmi
Abdouazizgueye65@yahoo.fr