Dans ce qui est convenu d’appeler «Affaire Madiambal Diagne et famille», le Cdeps «se solidarise et appelle au respect de ses droits fondamentaux». Dans un communiqué, le patronat de presse expose d’abord les péripéties de ce dossier débuté avec son blocage à l’Aibd : «Notre confrère et ancien président du Cdeps a quitté le Sénégal suite à une menace réelle d’arrestation alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol pour la France. La manière, ainsi que la violence induite pour lui interdire la sortie du territoire et sa convocation subséquente à se présenter devant un service de police l’ont poussé à s’installer en France pour y préparer sa défense.» Ainsi, le Cdeps «s’émeut de la violence avec laquelle des procédures judiciaires et policières ont été engagées contre notre confrère, et celles-ci constituent une préoccupation inquiétante pour la liberté des citoyens et la presse». Cette situation intervient dans un contexte difficile pour les différentes entreprises de presse. «Les entreprises membres du Cdeps vivent des situations économiques difficiles du fait de mesures injustes et illégales pour saper leur santé financière. Et la menace qui pèse sur notre confrère constitue à cet égard, pour le Cdeps, une situation dangereuse pour les libertés et la presse en particulier. Le Cedeps se solidarise totalement avec M. Diagne et lui apporte un fort soutien dans cette épreuve», note-t-il.