Alors que sa fraude pourrait valoir au Cameroun une exclusion de la prochaine Can 2025 a minima, Nathan Douala a été défendu de manière très maladroite par son club de Victoria United. Pour avoir menti sur son âge (au moins 23 ans et non 17) et sur son identité, Nathan Douala, de son vrai nom Alexandre Bardelli, a été recalé des Play-offs du championnat camerounais. S’il n’a pas joué la moindre minute à la Can 2023, le Cameroun se retrouve sous la menace d’exclusion des deux prochaines éditions pour l’avoir sélectionné. Mais alors que la Fédération camerounaise et son président, Samuel Eto’o, retiennent leur souffle, le président du club de Victoria United où évolue le joueur, a enfoncé le bonhomme, et toute la Fécafoot avec lui, en avançant une excuse absolument invraisemblable.

«Ce n’est pas lui… c’est son frère»
«Je n’ai rien à dire vraiment parce que la liste (des joueurs accusés de fraude, ndlr) qui est sortie est provisoire, mais pas définitive. Concernant le cas Nathan Douala où on voit tout le monde parler, ce n’est pas lui que vous avez vu (dans le reportage diffusé par Le Monde, ndlr), mais c’est son frère. C’est le frère de Nathan Douala, mais pas lui. C’est Bardelli, pas Nathan Douala, et c’est ce que la Fédération a découvert et on va justifier», a défendu dans des propos relayés par Camerfoot, le sulfureux Valentin Nkwain, déjà épinglé dans une affaire de trucage de matchs présumé avec Eto’o.

Bardelli porterait donc la même cicatrice au visage et les mêmes tatouages que Nathan Douala, ce qui est un peu gros… Le dirigeant ne fait donc que se tirer une balle dans le pied si l’existence dudit Bardelli dans les fichiers de la Fifa se confirme. Voilà qui ne devrait pas garantir la sérénité au sein de la garde rapprochée de Eto’o.
Afrik-foot