Le député de Yewwi askan wi (Yaw), Guy Marius Sagna, a révélé, à travers une note sur sa page Facebook, qu’il a été auditionné à la 147e Assemblée générale de l’Union interparlementaire (Uip) à Luanda, en Angola, ce lundi, sur l’affaire Ousmane Sonko. D’après le député proche du leader de l’ex-parti Pastef, les discussions ont porté sur les «violations des droits de Ousmane Sonko par l’Etat du Sénégal».

Dans sa note, M. Sagna déclare : «A l’invitation de l’Uip, j’ai été auditionné aujourd’hui (hier) par le Comité des droits de l’Homme des parlementaires de l’Uip de 16h 08 à 16h 40.» D’après Guy Marius Sagna, les neuf (9) membres dudit comité lui ont posé plusieurs questions sur l’évolution du dossier de l’opposant en prison depuis quel­ques mois.

A l’en croire, il lui a été demandé si Sonko est «encore, à ce jour, éligible, que peut faire l’Uip pour l’arrêt des violations des droits de Sonko ? Peut-il recevoir les membres de son parti ?», entre autres questions.

En outre, Guy Marius Sagna rappelle, dans son document, que, déjà, le Conseil directeur de l’Uip, lors de sa 211e session à Manama en mars 2023, s’était saisi de la situation du leader de l’ex-parti Pastef. Selon M. Sagna, cette structure avait pris note «avec préoccupation, des allégations du plaignant selon lesquelles M. Sonko fait l’objet de poursuites politiquement motivées et que ces poursuites ont pour but d’invalider sa candidature à la prochaine élection présidentielle».

Dans la même dynamique, elle avait prié «instamment les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires, afin que les conditions requises soient réunies pour que les candidats de l’opposition et leurs partisans puissent exercer leur droit fondamental de prendre part à la conduite des affaires publiques, au même titre que le parti au pouvoir et ses sympathisants».
Il a été aussi demandé, rappelle Guy Marius Sagna, «aux autorités parlementaires de fournir des informations sur toute mesure prise à cette fin».

Par ailleurs, le député de l’opposition souligne que «l’Uip est l’organisation mondiale des parlements nationaux, fondée en 1889 pour encourager la coopération et le dialogue entre toutes les nations, en tant que première organisation politique multilatérale». D’après M. Sagna, elle «compte aujourd’hui 179 parlements membres et 14 organismes parlementaires régionaux et œuvre pour la démocratie et aide les parlements à se renforcer, se rajeunir, se rapprocher de la parité hommes-femmes et à innover davantage».
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