La Société civile, les acteurs politiques et les citoyens engagés, soucieux de préserver la démocratie sénégalaise, doivent se lever contre le «totalitarisme rampant au Sénégal». C’est le sentiment des membres de la plateforme Noo lank dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Adja Sarr-Ousmane Sonko.

Le collectif Noo lank se dit non surpris par cette «nouvelle agression de trop», parlant des accusations de viol portées à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko. Cette plateforme pense que cette affaire doit sonner comme une ligne rouge de défense et de mobilisation transpartisane liant la Société civile, les acteurs politiques et les citoyens engagés soucieux de préserver la démocratie sénégalaise. Ils doivent se lever contre «le totalitarisme rampant et dépassé que tente de mettre en place Macky Sall avec l’aide de ses tontons macoutes prêts à exécuter tous ses plans de musèlement et de liquidation politique pour le laisser seul  sans contre-pouvoirs régulateurs au sein de l’Etat, ni adversaire politique, ni forces citoyennes de contestation démocratique, ni garde-fous de la société civile contre sa folie du pouvoir de plus en plus manifeste», soutient Noo lank.
D’ailleurs, le collectif entend accélérer sa démarche de mobilisation dans les prochains jours et semaines à venir pour faire face à cette «folie du pouvoir au sommet de l’Etat». Mais aussi, Noo Lank affirme avoir entamé depuis quelques temps des rencontres pour que les acteurs de tous les camps, citoyens et politiques se liguent pour s’opposer à «ce machiavélisme brutal et sans aucune intelligence, qui ne prospère que du fait de la division des forces politiques et citoyennes».
Ceci, déclarent les membres de la plateforme, pour contrer «ce  totalitarisme rampant assimilé à une Rwandisation de la démocratie sénégalaise». En outre, ils condamnent la procédure  «illégale  entreprise» contre le député Ousmane  Sonko pour l’obliger à se présenter à la Section de recherches alors qu’il est protégé par son immunité parlementaire. «Sa disposition déclarée publiquement à la télévision à déférer à cette convocation à la suite de la levée de son immunité parlementaire, ensuite formalisée par lettre à travers ses avocats, aurait dû suffire pour éviter toute escalade de violence», pensent-ils. Ces derniers considèrent qu’il est «totalement exagéré de mettre en branle des forces de police pour le contraindre à déférer dare-dare à la convocation de la Section de recherches, sans avoir respecté la procédure de mise pour un député».