Affaires Adji Sarr, Mame Mbaye, blocus de sa résidence… : Le Mémoire de défense de Sonko

Le leader du parti Pastef est largement revenu, à travers un mémorandum sur ses dossiers judiciaires, sur les manifestations violentes de 2021 et 2023 et la gestion du pays par Macky. Une conférence de presse du Bureau politique du parti Pastef hier, a été l’occasion de présenter le mémorandum dont le titre est «Lumière sur les violences de l’Etat du Sénégal contre les populations après la décision judicaire du 1er juin 2023», élaboré par Ousmane Sonko pour «démentir les accusations du livre blanc produit par le gouvernement pour leur faire porter les responsabilités des événements sanglants» intervenus à partir du 1er juin, tout juste après le verdict rendu par la Chambre criminelle condamnant Sonko à 2 ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans le procès l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr.
Citant Ousmane Sonko, les membres du Bureau politique se sont chargés de faire la lecture de ce mémorandum, pour «dire que ceux qui subissent la violence sont ceux qui sont du parti Pastef». «Face aux événements tragiques qui ont suivi le harcèlement judiciaire et la décision dont j’ai été l’objet, m’ayant opposé à une citoyenne sénégalaise qui m’a injustement accusé de viols et de menaces de mort par arme à feu, je voudrais porter à l’attention de l’opinion internationale ma part de vérité.
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Ce texte accompagné d’annexe est un récit documenté, il apporte une réponse aux allégations non documentées du gouvernement du Sénégal me présentant comme le responsable des événements tragiques qui se sont récemment produits au Sénégal. Il est accompagné d’un ensemble de pièces et annexes prouvant la véracité des faits qui relèvent de la responsabilité historique du Président Macky Sall, de son ministre de la Justice, de son ministre de l’Intérieur, de sa police, de sa gendarmerie, de ses milices armées et de ses juges», a dit le député Birame Soulèye Diop.
«Les faits de violence sont toujours constatés sur la victime. Depuis 2021, depuis l’histoire de la radiation de Ousmane Sonko, faites l’historique des victimes, vous ne verrez autre personne qu’un militant du parti Pastef ou de l’opposition. Les sièges qui sont attaqués, c’est un acte de violence, c’est le siège du parti Pastef. C’est le parti Pastef qui en était victime, Mariama Sagna qui a été tuée, c’est une militante du parti Pastef ou de l’opposition. Faites la situation de tous ceux qui sont en prison pour opinion politique, ceux qui sont morts, ceux qui sont victimes de torture sont 99, 99% des militants du parti Pastef. Plus de 80% des victimes ont été tués par balle. Il y a 157 blessés dont 15 l’ont été par balle. J’accuse le gouvernement d’être l’auteur d’une riposte disproportionnée», appuie le député.
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Et ce dernier d’annoncer une plainte à la Cpi, tout en informant que «ce jeudi 23 juin à 11 heures à Paris, il y a cette présentation de cette phase opérationnelle de la saisine de la Justice internationale contre la répression sanglante» à travers une conférence de presse internationale animée par l’avocat franco-espagnol, Juan Branco. Une vidéo a été diffusée pour montrer «le traitement qui a été réservé à Ousmane Sonko» durant cette affaire politico-judiciaire par le Bureau politique du parti Pastef, qui exige la libération des prisonniers.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn
2 Comments
C’est honteux et même contradictoire que Sonko et ses acolytes Frapp France dégage, plus tous les activistes africains, Kemi seba et le reste qui ont comme premier ennemi la France qu’ils accusent de tous les malheurs africains, décident de tenir une conférence de presse internationale à Paris animée par l’avocat franco-espagnol, Juan Branco, pour montrer au monde qu’il est innocent des actes terroristes qu’il a posé au Sénégal.
Il devait plutôt choisir le Mali ou le Burkina Faso et un avocat africain citoyen de ces pays.
Ce qui montre encore une fois de plus l’incohérence de Ousmane Sonko et du Pastef.
Depuis la disparition de Hitler, Staline, Josef Mengélé, Pinochet, l’histoire de l’humanité n’a pas connu un aussi gros menteur que Ousmane Sonko et sa bande de mécréants du Pastef.
Député du Sénégal parti sciemment encagoulé, de chez lui en plein couvre-feu et en pleine crise sanitaire de la covid 19 pour aller se prostituer, avec une fille indigente et mineure dans un lugubre salon de massage clandestin, et crier par la suite au complot, c’est une véritable lâcheté et une indignité innommable.
Cette bêtise d’un élu de la République (Ousmane Sonko Député du Sénégal) et ses mensonges ont entraîné/causé la mort d’une trentaine d’innocents jeunes sénégalais. Cette bêtise qu’on essaie de nous faire avaler en complot en accusant tout le monde, n’est que de la seule responsabilité du seul et unique Ousmane Sonko, qui a politisé à outrance cette prostitution qui a mal tourné.
Il n’y a pas et il ne peut y avoir, aucune autre raison de ces morts abjectes engendrées par la prostitution de Ousmane Sonko.
Tout ce qu’on évoque surtout du côté de PASTEF, Ousmane Sonko et sa bande de voyous politiques du F24 n’est que balivernes, mensonges, pédophilie, malhonnêteté intellectuelle et morale, mœurs légères, actes sexuels débridés comme en atteste le jugement rendu par la justice sénégalaise.
Ousmane Sonko doit être condamné et le Pastef dissout pour la paix et la moralité politique au Sénégal.