AFFICHE – Barça-Real, choc mondial : A quel Clasico s’attendre dimanche ?

Le Clasico entre le Barça et le Real se jouera pour la première fois depuis 2007 sans Messi ou Ronaldo. Des absences de taille, certes, mais l’engouement pour cette rencontre ne devrait pas baisser pour autant. Et voici pourquoi !
Pour qu’un Clasico fasse sentir le poids de son histoire, il faut une tendance. A inverser ou à confirmer. Cristiano Ronaldo et Lionel Messi l’ont créé. Le premier en quittant le Real Madrid pour rejoindre la Juventus Turin lors du dernier mercato estival. Le second en se blessant contre le Fc Séville le week-end dernier en Liga. Résultat : le choc de ce dimanche (14h 15 Gmt) sera le premier depuis 2007 qui se jouera sans un des deux quintuples Ballon d’Or.
Mais malgré l’absence du Portugais et de l’Argentin, les raisons de suivre ce 239e duel entre Merengue et Blaugrana sont multiples. La preuve par 3 !
1 – Des stars à la pelle
Le Clasico espagnol est la seule rencontre de championnat qui peut se targuer d’avoir un casting aussi clinquant. Depuis des années, Fc Barcelone et Real Madrid construisent à coups de millions des effectifs composés essentiellement de stars.
Sur la pelouse du Camp Nou, dimanche, se présenteront les Coutinho, Rakitic, Suarez, Dembélé, et autres Alba, côté catalan, et les Benzema, Modric, Kroos, Isco, Ramos, côté madrilène. Des joueurs capables de faire oublier les absences de Messi et Ronaldo.
2 – Une Liga plus ouverte que jamais
La crise du Real éclipse tout mais le Clasico peut tout changer : une victoire dimanche ramènerait le Real à seulement un point du leader Barcelonais ! «C’est une belle occasion pour nous à ce moment précis», a déclaré le milieu allemand, Toni Kroos, mardi à l’Afp. «Nous n’avons pas d’autre choix que de relever la tête et montrer, face à un grand adversaire, combien nous sommes bons.» D’ailleurs, loin de l’habituelle Liga à deux têtes, les sept premiers se tiennent en seulement quatre points avant la 10e journée ce week-end.
3 – Des coaches en danger
La question du moment, au Real Madrid, c’est l’avenir de Julen Lopetegui. Le technicien merengue a perdu énormément de crédit avec une série noire de cinq matchs sans victoire et le succès 2-1 contre Plzen mardi en Ligue des Champions n’a rien réglé.
Mais le Real, faute de candidat évident et pressé par le calendrier, a provisoirement maintenu le Basque : ce dernier joue sa peau dimanche au Camp Nou. A l’inverse, le Barça a été collectivement excellent mercredi contre l’Inter Milan (2-0). De quoi faire figure de favori ?
Pas si vite, a répondu Ernesto Valverde : «Dans un tel match, malgré les dynamiques de chaque équipe, les écarts se réduisent, tout se resserre et on verra ici un grand Real Madrid», a souligné le technicien, dont l’avenir est tout aussi flou. Arrivé en 2017, Valverde peut choisir de rester une troisième saison l’an prochain… ou bien de partir en juin, et pour l’instant, personne au Barça n’a levé le doute.
Pour le reste : du sang, de la sueur et des larmes. Comme dans tout vrai Clasico. Vivement dimanche !
Après Cristiano, Modric… : Gareth Bale rattrapé par le fisc espagnol
Après Ronaldo, Modric ou encore Marcelo, un autre joueur du Real Madrid est dans le collimateur du fisc espagnol. Il s’agit cette fois de l’ailier gallois, Gareth Bale. Le Trésor public réclame 337 000 euros à Bale, selon El Mundo. L’ancien joueur de Tottenham aurait caché une partie de ses revenus en 2013. L’administration fiscale estime que le joueur a «cherché un avantage fiscal illégal» en revendiquant son revenu personnel comme droits d’image, et d’être passé par des sociétés en dehors d’Espagne.
Les peines inférieures à 24 mois ne sont pas appliquées en Espagne. La loi permet d’éviter l’incarcération en cas d’accord avec les instances fiscales du pays. Bale doit s’attendre au pire et trouver un terrain d’entente avec le fisc espagnol. Sinon, il existe une troisième alternative. Le Gallois peut faire comme James Rodriguez qui a négocié avec le fisc.