La ministre de la Défense a annoncé le déploiement de 25 mille soldats pour endiguer les violences. Des émeutes, initialement provoquées par l’arrestation de l’ancien Président Jacob Zuma, mais qui se sont rapidement transformées en pillages.
Dans le Gauteng, Johan­nesburg, Pretoria et alentours, la situation est plus ou moins sous contrôle, a indiqué ce jeudi matin le ministre de la Police. Policiers et militaires y ont rétabli un certain niveau de sécurité, avec des incidents sporadiques dans le Kwazulu-Natal.
Au nord de Durban, la situation est en revanche plus tendue, avec des pillages et des incidents encore signalés ce matin. Le ministre de la Police fait désormais également état d’incidents intercommunautaires. Le bilan de ces violences s’est alourdi, avec 117 morts dans le pays et plus de 2 200 interpellations.
Il est impossible en revanche de chiffrer les pertes matérielles. Mais à Durban par exemple, de nombreux centres commerciaux ont été pillés et brûlés. Tôt ce matin, des images montraient de très longues files d’attente devant les supermarchés qui n’ont pas été pillés.
L’organisation Busa, qui regroupe les entreprises sud-africaines, a appelé à un couvre-feu 24h sur 24h pendant les prochains jours dans les provinces du Gauteng et du Kwazulu-Natal pour permettre de rétablir la sécurité. L’Association des professionnels de la santé a également appelé au déploiement des forces de sécurité autour des structures de santé pour éviter qu’elles ne soient détruites.
Rfi