Parmi les anciennes de la Tanière, Aminata Fall n’a toujours pas encore eu l’opportunité de disputer une phase finale de compétition avec l’Equipe nationale féminine. La native de Louga, formée aux Etats-Unis et qui a évolué dans plusieurs championnats européens, espère enfin pouvoir séduire le sélectionneur pour être dans la liste des 12 joueuses retenues lors de l’Afrobasket 2017 à Bamako, en août prochain.

Présélectionnée pour la troisième fois en Equipe nationale, Aminata Fall vient de rejoindre la Tanière dans le cadre de la préparation de l’Afrobasket féminin prévue du 17 au 28 août prochain à Bamako. Convoquée pour la dernière fois lors de la préparation des Jeux Olym­piques de Rio 2016 au Brésil, elle avait finalement quitté le groupe avant la publication de la liste des 12 pour un contrat en Europe. Formée aux Etats-Unis, à Southern Nazarene, durant quatre ans, la native de Louga espère enfin séduire. «C’est la troisième fois que je rejoins la sélection. Je suis là pour me donner à fond dans l’espoir d’être enfin dans les douze», confie celle qui évolue désormais en Australie. Consciente que la tâche ne sera pas facile, surtout dans le secteur intérieur, elle promet de se battre pour gagner la confiance du sélectionneur. «Ça ne sera pas facile, j’en suis consciente. Maintenant, il faut juste travailler sérieusement et espérer être dans le groupe. Rien n’est acquis dans la facilité. Il faut se battre pour espérer prétendre à quelque chose. Si j’ai accepté de revenir, c’est bien évidemment dans le but d’être dans les douze. Et je crois que c’est l’objectif de toutes les filles qui sont là.» Pour cela, Aminata Fall veut user de son expérience en Europe, précisément en République Tchéquie ou encore en Belgique, avant de rejoindre l’Australie où elle a déjà disputé une dizaine de matchs avec son nouveau club. Patriote, elle a finalement opté pour sélection nationale afin d’espérer disputer enfin une phase de compétition avec les Lionnes. Pourtant, souligne la native de Louga, «je fais partie des éléments-clés de mon équipe. On est qualifié pour les Play-Offs, mais, j’ai préféré rejoindre la sélection. C’est dommage pour eux, mais il y a un choix à faire dans toute chose.»
A 25 ans, celle qui avoue pouvoir évoluer aux postes 4 ou 5, estime être utile à l’équipe surtout dans le jeu défensif. «Avant de penser à l’attaque, il faut d’abord bien défendre. A ce niveau, je pense que je saurais apporter quelque chose à l’équipe», promet l’«australienne». Saluant le bon état d’esprit qui règne dans le groupe, elle prend déjà ses marques auprès de ses copines.
wdiallo@lequotidien.sn