Pour son deuxième galop, hier à Marius Ndiaye, l’Equipe nationale féminine de basket a enregistré la venue de trois joueuses : Didi Kane, Fatou Babou Diagne et Néné Awa Ndiaye. Alors que la première phase s’achève aujourd’hui, les Lionnes vont rallier Saly Portudal, ce lundi, pour la suite de la préparation en vue de l’Afrobasket féminin «Côte d’Ivoire 2025».Par Woury DIALLO – 

L’Equipe nationale féminine continue sa préparation, entamée mercredi au Stadium Marius Ndiaye, en direction de l’Afrobasket prévu du 27 juillet au 3 août 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Après avoir enregistré la présence de 10 joueuses la veille, le groupe a été rejoint par trois joueuses lors de la deuxième séance d’hier. Il s’agit de Didi Kane, Fatou Babou Diagne et Néné Awa Ndiaye. Par contre, seule la première a pris part à ladite séance. Les deux autres sont restées sur la touche.
Justement, concernant Fatou Babou Diagne et Néné Awa Ndiaye qui n’ont pas pris part à la séance de ce mercredi, l’entraineur-adjoint, Madiène Fall, d’expliquer qu’«elles ont quelques bobos. Mais ce n’est rien de grave. Pour l’une d’elles, c’est juste quelques contractures musculaires. Les kinés sont en train de faire le travail. Normalement, elle devrait pouvoir s’entraîner demain (aujourd’hui). L’autre a été perfusée pour un cas de grippe. On espère pouvoir la récupérer demain aussi (aujourd’hui)».

La seconde phase à Saly… à partir de lundi
Avec une présélection de 23 joueuses, d’autres filles sont attendues aujourd’hui et durant le week-end. «Norma­lement, le groupe devrait être au complet lors du dernier regroupement qu’on va faire à Saly. Il y en a qui viennent demain (aujourd’hui)», a informé Madiène Fall.
A propos de la seconde phase du stage, le staff technique a finalement décidé d’établir son camp de base à Saly Portudal, et non à Diamniadio. Un choix qui s’explique, selon le technicien, par «la disponibilité du terrain d’entraînement qui se trouve juste à côté de l’hôtel. On peut même marcher pour y aller. Cela va nous permettre d’avoir un cadre de travail extrêmement important. On pourra travailler matin et soir. Le problème d’embouteillage ne se posera pas. On sera tranquilles».
Qu’en est-il du programme de travail initié durant les deux premiers jours ? «On a fait le même travail qu’hier (mercredi). Nous sommes au deuxième jour et les filles viennent d’horizons différents. Il fallait voir comment elles étaient sur le plan physique. On a aussi travaillé les tirs. Il y a du travail à faire parce qu’elles ont fini les championnats un peu à genoux. Il faut donc les remettre sur le plan physique», a-t-il indiqué.
Pour la suite de la préparation, l’accent sera encore mis sur «le conditionnement physique. Mais lorsque nous serons en phase interne, on va voir les schémas tactiques sur les plans défensif et offensif, en vue des matchs amicaux qu’on va jouer. Il est vrai qu’il reste encore beaucoup de choses à faire sur le plan physique. Mais on va continuer à faire ce travail, en y intégrant les systèmes de jeu».
Le regroupement interne devrait débuter ce lundi, selon le plan-programme initialement annoncé par l’instance fédérale.
Pour rappel, l’entraîneur national, Otis Hughley Jr, présentement aux Etats-Unis, rejoindra le groupe le 3 juillet prochain pour diriger la suite de la préparation. Il sera accompagné de l’autre assistant sénégalais, Sidy Fall, de Peter Ahmedu, son ancien coach-adjoint au sein de l’Equipe du Nigeria durant l’Afrobasket 2017, à la Coupe du monde 2018 et à l’Afrobasket 2019. Mais aussi de Bobbi Madina, le préparateur physique.
Finaliste lors du dernier Afrobasket, le Sénégal évoluera dans le Groupe C, aux côtés de l’Ouganda et de la Guinée.
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