Ag Fédé foot : Mady Touré et Abdoulaye Fall en campagne à Fatick

A l’approche de l’élection de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) prévue le 2 août prochain, les sept candidats en lice poursuivent activement leur campagne.
A Fatick, deux d’entre eux, Mady Touré et Abdoulaye Fall, ont rencontré les acteurs locaux du football sénégalais. Des échanges jugés fructueux ont émergé de ces rencontres.
Mady Touré : «Cette fois-ci, sera la bonne»
Pour sa deuxième participation aux joutes de la Fsf, Mady Touré se dit plus confiant que jamais. Il promet, une fois élu, de revoir les textes régissant l’instance fédérale afin d’instaurer une gouvernance plus transparente. «Il faut un changement radical au sein de la Fédération. Et pour cela, la meilleure chose à faire, c’est de voter pour moi. Voter un autre, c’est voter pour la continuité», a lancé, devant son auditoire, le président de Génération Foot.
Le candidat articule son programme autour de sept axes majeurs : l’équité, la formation, la réforme des textes, la limitation du nombre de mandats (trois non renouvelables), le renforcement du football amateur, le développement du digital, la création d’une Ligue féminine. Mady Touré affirme vouloir mettre son expérience au service du football sénégalais.
Abdoulaye Fall : «Unir les forces pour un football porteur de progrès»
De son côté, Abdoulaye Fall a lancé un appel à l’unité de tous les acteurs pour hisser le football sénégalais à un nouveau palier. «Face à une jeunesse qui constitue une large majorité de notre population, il est impératif de faire du football un véritable levier de progrès», a-t-il soutenu.
Dans un document stratégique intitulé «Praxis», le candidat, par ailleurs président de l’Us Bambey, décline sa vision de transformation en profondeur du football sénégalais. Son programme repose sur cinq axes principaux : l’amélioration de la gouvernance du football, le développement technique à tous les niveaux, l’optimisation des infrastructures sportives, la prise en charge sociale des acteurs du football et la sécurisation des sources de financement.
Par Ndèye NDIAYE – Correspondante