L’Institut Cervantès de Dakar à fait face à la presse pour annoncer les différentes manifestations qu’elle compte organiser au cours des mois des mois de novembre et de décembre sur l’étendue du territoire.Par Abdou Latif Mohamed MANSARAY –

 Fidèle à sa mission de promotion de la langue espagnole et de diffusion de la culture hispanique dans toutes ses expressions, l’Institut Cervantès de Dakar s’impose comme un espace de dialogue interculturel, d’expérimentation et de transmission. A travers la musique, la danse, la littérature, l’architecture et les arts visuels, l’institut propose un parcours riche où la créativité, l’échange et la diversité deviennent les véritables protagonistes. Salon Javier Mantecón, responsable culturel à l’Institut Cervantès de Dakar, «en novembre et en décembre, le public dakarois est invité à vivre une succession de rencontres artistiques uniques : du flamenco visuel de Raúl Rodríguez et Patricio Hidalgo à la danse contemporaine de la compagnie Ertza, en passant par la production musicale du programme Sunu Sonido III, les Journées Afrodescendantes, le Festival Orotava, ou encore la présentation du premier livre bilingue wolof-espagnol. Deux mois intenses placés sous le signe du métissage et de la création partagée». Un moment fort dédié aux mélomanes. «Novembre et décembre, nous ressentons une période très dynamique culturellement dans la ville et nous souhaitons participer à cette vie culturelle du Sénégal. Nous voulons également promouvoir les artistes hispanophones, tout en rencontrant des artistes sénégalais.» Pour M. Javier Mantecón, ce programme va englober la musique, la danse, la littérature, le cinéma et le théâtre, «un peu de tout, en somme». «Déjà, ce week-end, nous serons présents au festival Autour des cordes (du 31 octobre au 2 novembre) à Saint-Louis, et la semaine prochaine, nous commencerons notre cycle de concerts chaque jeudi soir. Ces concerts nous permettront d’explorer l’histoire de la musique africaine, en lien avec l’esclavage en Amérique centrale et en Espagne. En tant qu’anthropologues, nous souhaitons mettre en lumière la musique de cette période, ce qui est très important pour reconnaître cette histoire et mieux comprendre le présent». Ce dernier pense qu’il est primordial de s’engager dans cette programmation, surtout ici au Sénégal, un pays riche en culture. «Nous croyons fermement aux échanges culturels pour enrichir l’humanité. C’est pourquoi nous essayons d’amener nos meilleurs artistes afin de collaborer avec des acteurs culturels de qualité ici et de produire des spectacles qui démontrent que la rencontre est non seulement possible, mais essentielle.»
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