Dans la liste des pays africains ayant accueilli le Focac après l’Ethiopie en 2003, l’Egypte en 2009 et l’Afrique du Sud en 2015, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, a dit sa satisfaction sur la beauté de la rencontre de Dakar et le record de participants, malgré le Covid-19 et la psychose ambiante d’un nouveau variant. «Dakar va marquer un tournant sur la forme, sur le fond, sur les mécanismes innovants pour mieux ajuster, mieux travailler, mieux suivre la coopération entre l’Afrique et la Chine. Nous avons eu des débats très sérieux où chacun s’est exprimé de la façon la plus libre et en adoptant de façon consensuelle, les conclusions auxquelles nous sommes arrivés», a déclaré la ministre hier, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue chinois, le Conseiller d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Wang Yi.
Pour la hausse croissante du partenariat Chine-Afrique, Aïssata Tall Sall estime que le moment est venu pour que l’Afrique consolide davantage ses acquis pour mieux raffermir ses relations avec la Chine en vue de réaliser une prospérité partagée pour le bien-être des populations. Dans le même sillage, elle a fait savoir que le Sénégal va produire le vaccin du Covid-19, à Diamniadio, l’année prochaine. Concernant le bilan des travaux de deux jours du Focac, «nous nous sommes mis d’accord sur quatre documents finaux importants qui portent notre ambition pour l’Afrique vue par la Chine et par nous-mêmes, et qui portent notre engagement commun pour l’Afrique et les peuples africains», a dit Aïssata Tall Sall.
Pour que le Focac reste un partenariat pour le développement et la prospérité, «nous devons recentrer notre prochain plan d’action autour de grandes priorités qu’il faudra réaliser sans délai», a ajouté Me Tall Sall, qui a annoncé par ailleurs que la République populaire de Chine a accepté que l’agenda du Focac s’aligne sur celui de l’Union africaine 2063, pour offrir à l’Afrique un cadre favorable pour travailler autour de grands projets d’intégration régionale conçus pour promouvoir un développement harmonieux et équilibré. Conformément au but d’approfondir le nouveau partenariat stratégique sino-africain pour un développement durable de l’amitié, de la confiance et la compréhension mutuelle. «L’Afri­que  et la Chine doivent maintenant et désormais œuvrer à la réalisation d’un nouveau modèle de coopération sud-sud au service du progrès économique et social et d’un ordre international plus juste et plus équilibré», a formulé la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avant l’ouverture des travaux et adoption des documents finaux.
Par Ousmane SOW – Stagiaire