And Jëf/Pads embouche la trompette de condamnation de l’arrestation de Guy Marius Sagna et sept autres activistes envoyés en prison. Dans une déclaration, le secrétariat permanent du Bureau politique de ce parti dirigé par Mamadou Diop Decroix souligne d’abord que cette marche contre «la hausse injustifiée et incompréhensible» du coût de l’électricité était «pacifique». «Cette arrestation arbitraire de citoyens honnêtes et responsables qui n’ont fait qu’exercer un droit élémentaire que leur a conféré la Constitution de la République est un coup dur pour la démocratie et une menace très grave à l’Etat de droit. Et cela, dans un contexte où le dialogue national est en train de prendre en charge la question de la consolidation des acquis démocratiques, la question de la gouvernance économique, entre autres», indique-t-on. Aj/Pads rappelle pourtant que «notre pays avait décidé d’enregistrer de nettes avancées en matière de liberté d’expression et d’opinion en inscrivant dans sa Constitution le droit de manifester sans autorisation». Donc, martèlent Decroix et ses camarades, «chaque heure que Guy Marius Sagna et Cie passent en prison est une violation flagrante et délibérée de la loi». Cela est d’autant «plus grave», trouvent-ils, que les partisans du maire de la ville de Guédiawaye, M. Aliou Sall, avaient manifesté en 2017 jusque devant les grilles du Palais présidentiel «sans qu’aucun d’entre eux ne fût présenté devant le procureur de la République». Ils exigent en conséquence la libération «immédiate de (leur) compatriotes combattants et soucieux du sort des populations sénégalaises qui ne cessent de payer et de souffrir de la mal gouvernance du régime du Président Macky Sall».