Le vingt est tiré comme l’ont titré certains quotidiens dakarois. : Le scrutin du 25 février est inéluctable !

Les manœuvres purement politiciennes avérées ou supposées qui se mettent en place ne pourront pas empêcher le Peuple de s’exprimer et de choisir, comme en 2000, 2012 et 2019, le candidat qu’il jugera digne, compétent, apte moralement et intellectuellement à exercer les fonctions de président de la République du Sénégal.

Les politicards à la semaine, qui ourdissent des plans et échafaudent des scenarii pour installer une crise institutionnelle afin que l’élection présidentielle soit reportée, sous-estiment la maturité de l’électeur et les conséquences du coup de force, pour ne pas dire coup d’Etat, de leur idée insensée, irrationnelle, folle…
Notre pays a su remonter la pente après l’assassinat du juge constitutionnel Me Babacar Sèye, la troisième candidature de Me Abdoulaye Wade, les évènements de Sweet Beauté, l’arrestation des dirigeants du parti dissous Pastef, mais il ne pourra pas se relever de ce qui est en train de se préparer.

Le chaos institutionnel que cette diabolique hypothèse en construction engendrera, si les démocrates et républicains de ce pays ne se lèvent pas pour dénoncer et combattre cette «combinazione» en exécution, précipitera le Sénégal dans des abysses dont personne ne sortira indemne, ni opposition ni parti au pouvoir.
C’est le Sénégal qui sera perdant !
Kalidou Mamadou BOUSSO
Anthropologue
France