Préfet Hors Grade de son état, Sam Etiassé, tient au respect des règles. Et le mercredi 12 août 2020, lors de sa conférence de presse au siège de la Fif, le Secrétaire général de la Commission électorale de la Fif a invité les uns et les autres au respect des textes tout au long du processus électoral de la Fif.
«Si on met de côté les textes, la Fifa nous tue. On nous suspend et on nous met sous Comité de normalisation. On ne peut pas se permettre au niveau de la Fédération de violer les textes sauf décision contraire de l’Assemblée générale», a expliqué Sam Etiassé. S’il appelle au respect des textes, c’est à cause de l’attitude de certains membres de la Commission électorale qui souhaitent que la première décision arrêtée le jeudi 6 août qui respectent les textes de la Fédération soit rangée au placard au profit de la deuxième décision prise le dimanche 9 août 2020. En effet, cette décision ne respecte aucun texte de la Fif. Pire, le président de la Commission électorale, René Diby, a décidé, au nom de la «cohésion sociale et de la paix», de laisser tous les candidats se présenter au mépris des textes fédéraux.
«René Diby a signé la décision prise le dimanche par certains membres de la Commission électorale. Mais moi, je ne signe pas. Parce que cette décision ne respecte pas les textes. Si on veut m’obliger à le faire, je démissionne de la Commission électorale et de la Fif», a-t-il menacé.

Gros doute sur l’élection du 5 septembre
La Fif a annoncé la tenue d’une Ag extraordinaire le 29 août prochain afin de recomposer de la Commission électorale avant de poursuivre les opérations électorales. Cette décision suppose-t-elle que l’Ag élective prévue le 5 septembre est repoussée ?
On est tenté de répondre par l’affirmative. En effet, s’il est vrai que cette décision était attendue au vu des nombreux manquements observés à la Commission électorale dirigée par le ministre René Diby, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle rend, désormais, hypothétique la tenue de l’Ag élective à la date prévue.
La recomposition de la Commission électorale ainsi que le temps des travaux et les délibérations pourraient donc inciter l’assemblée à choisir une nouvelle date pour l’Ag élective.